Selon Reuters, la Chine n'aurait toutefois pas encore envisagé de sanctions à l'encontre du groupe de San Diego ni entrepris de mesures particulières. Il s'agit néanmoins d'un premier coup de semonce contre Qualcomm, accusé de pratiquer des tarifs excessifs à ses partenaires et donc d'abuser de sa position de force.
Le marché chinois est juteux pour les fabricants de composants électroniques pour mobiles. Le pays est en tête du classement mondial en matière de fabrication de ces appareils. C'est pourquoi Qualcomm a récemment renforcé ses investissements sur ce marché en créant un fonds de 150 millions de dollars destiné aux start-ups locales versées dans le mobile.
De son côté, la Chine tente de réduire sa dépendance envers les fabricants étrangers. Les autorités pourraient donc tenter d'imposer de nouvelles obligations réglementaires au groupe américain, s'il désire conserver son implantation actuelle.