La semaine dernière, nous rapportions que la société Proton Technologies avait communiqué sur une série d'attaques par DDoS (Distributed Denial of Service) sur son service ProtonMail. Mais plus globalement plusieurs fournisseurs de messagerie ont été victimes de frappes similaires. C'est le cas de Runbox, Zoho ou encore Hushmail. Cette fois c'est FastMail qui publie un communiqué.
La société FastMail, ex-filiale d'Opera Software, explique avoir été la cible d'attaques dimanche et lundi par des hackers demandant à la société une somme de 20 Bitcoin, ou 7500 dollars, sous menace, de les re-itérer dans le courant de la semaine.
Sur son blog officiel, l'équipe de FastMail ajoute qu'elle ne négociera pas avec ces hackeurs et précise qu'elle a renforcé son infrastructure pour faire face à de nouvelles tentatives visant à rendre ses serveurs indisponibles. « Cependant il reste une chance pour que ces attaques puissent causer des problèmes pour nos utilisateurs », avertit la société.
L'attaque par déni de service vise à mettre en réseau plusieurs machines afin d'envoyer des requêtes communes et répétées vers le serveur d'un site Internet afin de le rendre inaccessible au public.
FastMail travaille avec la branche australienne du CERT, l'agence chargée de traiter les cyber attaques, ainsi qu'avec la police locale pour détailler la nature exacte de ces frappes.