Un peu plus tôt cette semaine le PDG d'Apple Tim Cook avait publié une lettre ouverte en expliquant que le FBI avait demandé à ses équipes de concevoir un logiciel spécifique permettant de déchiffrer les données d'un iPhone. Les autorités estiment que lors d'une enquête, elles doivent être en mesure d'accéder au contenu personnel d'un criminel. De son côté, Tim Cook considère qu'un tel logiciel serait dangereux et pourrait tomber dans de mauvaises mains. Il affirmait alors : « ce serait comme un passe-partout capable d'ouvrir des centaines de millions de verrous, qu'il s'agisse de restaurants, de banques, de magasins ou de maisons. »
Apple n'est pas la première société à confronter directement le gouvernement sur la question de vie privée. Microsoft est également en procès depuis plusieurs années. Mais peu après la publication de cette lettre, Sundar Pichai, PDG de Google, a publié une série de messages sur son flux Twitter. L'homme explique que les sociétés coopèrent avec les forces de l'ordre sur présentation d'un mandat valide mais ajoute que le piratage des appareils avec un tel logiciel est dangereux.
Le cofondateur de Twitter Jack Dorsey a pour sa part publié un message en affirmant que la société soutenait Tim Cook et appréciait que l'homme mène de front cette bataille. Parallèlement, Facebook a publié un communiqué à la presse en affirmant que si l'entreprise condamne le terrorisme elle continuera de « se battre agressivement contre toutes les demandes obligeant les sociétés à amoindrir la sécurité de leurs systèmes ».
Plusieurs associations ont également soutenu le PDG d'Apple comme l'Electronic Frontier Foundation et l'Union Américaine pour les Libertés Civiles.