Un audit interne indique qu'aucune puce espionne n'a été découverte sur les serveurs de Super Micro. Le constructeur avait nié les informations dès leur publication par Bloomberg.
C'est probablement le dénouement d'une affaire qui a agité l'industrie high-tech durant des semaines. Le constructeur de serveurs Super Micro affirme dans une lettre adressée à ses clients n'avoir trouvé aucune preuve de l'installation de puces espionnes sur ses équipements.
Un rapport d'experts dément la thèse des puces espionnes cachées
Le constructeur ne se dit pas surpris du résultat de l'audit, réalisé par une équipe indépendante. Les investigations, selon les informations de Venture Beat, ont été menées par le cabinet Nardello & Co.Les experts ont analysé des cartes mères extraites des production actuelles de Super Micro, mais également la documentation de l'équipementier, sans trouver la moindre preuve de piratage.
Vers la fin de l'affaire Super Micro ?
L'affaire Super Micro avait débuté lors de la publication d'une enquête complète de Bloomberg, affirmant que la Chine avait dissimulé des puces espionnes communiquant avec ses services sur les serveurs du constructeur. L'article affirmait également que les principaux partenaires de l'entreprise, dont Apple et Amazon, avaient également été touchés par ce piratage.Les deux géants du web avaient réagi immédiatement en niant fermement les allégations du magazine, jusqu'à demander une rétractation publique de la part de l'organe de presse. Les agences gouvernementales américaines et britanniques avaient également fait part de leurs doutes, mais Bloomberg a maintenu ses informations jusqu'à aujourd'hui et n'a pas encore réagi à cet audit qui pourrait marquer la fin de l'affaire des puces espionnes.