À cause d’une utilisation intensive du réseau Ethereum, les frais de transactions ont atteint des niveaux records. L’euphorie autour de la DeFI baissant, les frais redeviennent progressivement plus acceptables.
Pour envoyer une transaction sur Ethereum, il est nécessaire de payer des frais de transactions. Ces dernières semaines ont été marquée par des transactions dites « complexes » pour faire fonctionner la Finance Décentralisée (DeFI). Heureusement, l’euphorie a baissé… Et les frais aussi.
Des frais de transactions élevés...
Le nombre de transactions n’ayant pas particulièrement augmenté pendant cette période, ce sont bien les transactions de la Finance Décentralisée qui ont radicalement fait augmenter les frais.
Ce n'est pas la première fois que des frais d'échange partent à la hausse incontrôlée. La dernière occurrence a eu lieu fin 2017, à cause des CryptoKitties. Le réseau avait été très sollicité, et les transactions pouvaient prendre des jours avant d’être validées.
La mise à jour du réseau vers sa version Ethereum 2.0 devait permettre, entre autres, de mieux gérer les flux de transactions trop importants. Malheureusement, cette mise à jour n’est pas arrivée à temps : ces dernières semaines, un record à 500 Gwei de frais de transactions a été atteint.
… à la baisse de l’euphorie
Comme toute bulle spéculative, l’euphorie autour de la DeFI a fini par se calmer, notamment grâce à la limitation technique de 12,5 millions de Gas (Ether utilisé pour couvrir les frais de transactions) par blocs d’Ethereum.
Vitalik Buterin l’a expliqué dans une série de tweets : augmenter indéfiniment le nombre de Gwei pour accélérer sa transaction est finalement improductif. Avec un niveau redescendu à environ 100 Gwei pour une vitesse normale de transaction, cela reste encore cher — mais beaucoup plus acceptable que les niveaux atteints fin août.
En attendant Ethereum 2.0 (ETH2), les traders à haut risque devront trouver une autre blockchain ou un projet utilisant une sidechain...
Source : Binance