L'organisation à l'origine de la future cryptomonnaie souhaite s'assurer que les données de ses utilisateurs soit parfaitement sécurisées dans la blockchain, avant son lancement prévu en 2020.
Libra, la cryptomonnaie développée par Facebook en association avec plusieurs grands noms de la tech mondiale ne sera pas lancée avant 2020 mais les travaux ont déjà commencés pour proposer la devise dans les délais.
Jusqu'à 10 000 $ de récompense pour les bugs les plus critiques
L'association Libra vient d'annoncer le Libra Bug Bounty, un programme de recherche de bugs proposé aux chercheurs en sécurité autour du monde. Elle présente son initiative comme un « effort majeur pour renforcer la sécurité de notre blockchain ».Les experts auront la charge de repérer les trous de sécurité présents et pourront toucher jusqu'à 10 000 $ de récompense, en fonction de l'importance des bugs découverts sur la fiabilité du système actuellement en développement.
Pour l'heure, le code est dans une version préliminaire et Libra insiste sur cet aspect pour amener les membres du programme à se concentrer sur les problèmes de sécurité les plus importants et ne pas se focaliser sur les erreurs de conception, tout à fait normales en cours de développement.
Dossier Libra : caractéristiques, impacts, ambitions... Que sait-on de la cryptomonnaie de Facebook ?
Encore de longs mois de travail avant un lancement mondial en 2020
Le bug bounty prendra plusieurs mois et l'association Libra est déterminée à prendre son temps afin de lancer un système parfaitement sécurisé. Ce qui est le minimum au vu des ambitions de Facebook d'accueillir les fonds de dizaines de millions d'utilisateurs autour du globe.« Nous savons qu'il nous faudra une communauté mondiale pour lancer une cryptomonnaie mondiale, et nous sommes déterminés à prendre le temps de bien faire les choses », ajoute Michael Engle, responsable de l'écosystème des développeurs pour Libra.
Libra : Europe, USA, Royaume-Uni... les régulateurs réclament des garanties sur les données personnelles
Facebook est désormais un habitué de ce type de programme. Le réseau social a lancé un premier bug bounty quelques semaines après le début du scandale Cambridge Analytica et en a récemment ouvert un autre, cette fois pour Instagram.
Source : Engadget