La Commission recommande aux internautes de ne pas ouvrir d'e-mails d'expéditeurs inconnus évoquant la mort du dirigeant. De même, elle précise que des mesures ont été mises en place afin d'observer tout pic de fréquentation qui pourrait s'avérer non-légitime sur les sites officiels du gouvernement, de certains médias ou sur des portails Web populaires. La KCC s'inquiète donc du risque que des attaques Ddos soient dirigées contre des sites qui relaient la mort de Kim Jong-il.
Pour rappel, en mai dernier, la Justice de Corée du Sud accusait des pirates provenant du voisin du Nord d'avoir mis à terre pendant plusieurs jours le réseau de la banque Nonghyup. Séoul avait même qualifié cette opération d'« acte de cyber-terreur sans précédent ». A l'époque, le système informatique de la banque Nonghyup avait été rendu indisponible pendant plus d'une semaine. Du coup, plusieurs millions de clients n'avaient pas pu utiliser leurs cartes bancaires ou même retirer d'argent dans des distributeurs automatiques. Une paralysie que la justice de Séoul attribuait clairement au régime de Corée du Nord.
De son côté, la Corée du Nord a toujours nié toute implication dans ces cyber-attaques. Malgré ce jeu du chat et de la souris entre les deux Etats, le Sud annonce qu'il compte rester vigilant et conserver toute son attention sur la protection des données personnelles des internautes du pays.