Un groupe de sénateurs a donc décidé de remettre au gout du jour ce projet de loi en visant particulièrement les infrastructures critiques appelées également SCADA (pour Supervisory Control And Data Acquisition). Un Conseil national de la cybersécurité pourrait ainsi être crée afin d'évaluer les vulnérabilités d'un système. De même, le texte insiste sur la nécessaire collaboration entre professionnels. Les dispositions du projet permettent ainsi le partage d'informations entre le secteur privé et le gouvernement fédéral en matière de risque de sécurité ou de conseils.
La résurgence de ce texte a notamment été possible grâce à la tribune publiée par Barack Obama en fin de semaine dernière. Le président américain expliquait clairement qu'il demanderait à ce que le Congrès vote en faveur de cette loi pour contrer ces menaces, « au nom de la sécurité nationale et économique. Je demande instamment au Sénat d'adopter le projet de loi sur la cybersécurité et au Congrès de me soumettre un texte de loi qui traite bien la question afin que je puisse le promulguer ».
Par contre, le chef de l'Etat a toujours précisé qu'il ne donnerait pas son aval à une telle loi si elle ne protège pas suffisamment les libertés individuelles des internautes.