Le collectif Anonymous affirme avoir piraté, cette semaine, les services secrets russes, prouvant ainsi sa volonté d'être un acteur majeur du conflit russo-ukrainien.
Après avoir déclaré la cyberguerre à la Russie fin février suite à l'invasion de l'Ukraine, puis piraté des chaînes de télévision russes pour diffuser les vraies images du conflit, les Anonymous semblent avoir encore frappé un grand coup. Cette semaine, le collectif de hackers a annoncé avoir notamment piraté les serveurs du FSB, les services secrets russes (ex-KGB), confirmant ainsi son rôle sur la scène cyber dans le conflit qui oppose les deux pays voisins, l'Ukraine et la Russie.
Les Anonymous auraient paralysé de nombreux sites institutionnels russes
Dans leur message publié sur les réseaux sociaux suite à ce piratage (qui n'est pas 100 % vérifiable à ce stade, précisons-le en toute transparence), les Anonymous ont brillé en utilisant la mention « Tango Down ». Celle-ci fait référence à une formule utilisée au sein de diverses armées pour signaler qu'un ennemi a été mis à terre.
Et si l'on en croit les affirmations du collectif, celle-ci se justifie. Car en effet, dans le détail, les pirates informatiques ne se sont pas contentés de hacker les services secrets russes. Ils disent aussi avoir paralysé les sites officiels de la ville de Moscou, du ministère des Sports russe et du gouvernement de la Fédération de Russie.
Sur les screenshots fournis par les Anonymous, on voit notamment que les sites sont totalement inaccessibles pour tout le monde. On ignore quelle technique a pu être utilisée pour faire tomber les serveurs (peut-être une attaque DDoS, attaque par déni de service ?).
Les Anonymous affichent le message « Poutine tue des enfants » sur les flux en direct de caméras de vidéosurveillance situées en Russie
Il y a quelques jours également, les hackers ont dévoilé une correspondance entre Vladimir Poutine et son ministre de la Défense, Sergei Shoigu. Durant l'entretien, on entend certains propos liés à la coupe et à la vente des forêts ukrainiennes, sans doute pour créer de nouvelles défenses contre l'armée jaune et bleue, qui résiste tant bien que mal aux assauts ennemis.
Et ces dernières heures, des pirates prétendant être affiliés au collectif Anonymous affirment avoir détourné des dizaines de caméras de surveillance situées en Russie et diffusant un direct, pour y afficher le message « Poutine tue des enfants », ainsi que le nombre de civils ukrainiens morts, message encore une fois signé du collectif des Anonymous.
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