L'application en cause dont l'inutilité n'échappera à personne cache en fait un cheval de Troie que l'éditeur a nommé « Android.Pjapps » selon l'appellation Symantec. Ses effets sont alors similaires à ceux de ses cousins sur postes fixes à savoir qu'il installe d'autres applications, utilise les marques pages du navigateur et envoie des SMS sans que l'utilisateur ne s'en rende compte.
Vikram Thakur, responsable sécurité chez Symantec confie : « le code du malware peut facilement être ajouté à d'autres applications. Il faut donc savoir que télécharger une appli en dehors des sentiers revient à se rendre sur un board de warez. Les utilisateurs doivent être conscients des risques ».
Toujours est-il qu'à en croire Computerworld, des hackers chinois se seraient spécialisés dans cette méthode de recompilation d'application en y ajoutant un malware. De même, l'application aurait été retrouvée sur des sites hébergés par des serveurs chinois. L'application « officielle » est, elle, disponible sur l'Android Market.