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Des dizaines de milliers d'applications n'ont pas été mises à jour depuis plus de quatre ans sur ces deux boutiques d'applications.

Les boutiques d'applications de Google et d'Apple regorgent de logiciels laissés à l'abandon par leurs éditeurs comme le révèle une nouvelle étude.

De nombreux logiciels n'ont pas reçu de correctifs depuis 2018

La société d'analyse Pixalate indique ainsi avoir trouvé pas moins d'1,5 million de logiciels qui n'ont pas été mis à jour depuis au moins deux ans sur l'App Store d'Apple et le Google Play Store et 2 millions d'applications qui n'ont pas reçu de correctifs ou d'améliorations durant les douze derniers mois.

Plus inquiétant encore, 314 000 logiciels n'ont pas eu droit à une mise à jour depuis plus de cinq ans et ont été totalement abandonnés par leurs éditeurs.

C'est sur Android que l'on trouve le plus d'applications dont les dernières mises à jour remontent à plus de deux ans avec 870 000 applications concernées, soit plus d'un tiers de l'ensemble des logiciels proposés par la boutique de Google.

L'App Store quant à lui gagne la palme du nombre de logiciels laissés dans leur jus depuis plus de quatre ans avec 290 000 logiciels, soit 56 % de ces applications hors d'âge.

Apple et Google font le ménage dans leurs boutiques

Si certaines applications n'ont pas forcément besoin d'être mises à jour et enrichies régulièrement, Apple et Google n'aiment pas voir des logiciels stagner durant des années et commencent à prendre des mesures pour proposer à leurs utilisateurs des produits entretenus par leurs développeurs.

Google menace ainsi de déréférencer ces logiciels de son moteur de recherche. Par ailleurs, on apprenait récemment qu'Apple continuait son grand ménage et avait supprimé au total 2,8 millions d'applications de son App Store en six ans, dont une bonne partie jugée obsolète.

Si les grands éditeurs n'auront pas de problème à maintenir leurs logiciels et proposer des correctifs réguliers, les développeurs indépendants travaillant leurs logiciels sur leur temps libre pourraient ne plus y trouver leur compte avec ces règles de plus en plus restrictives.