Selon le New York Times, Apple aurait supprimé ou restreint 11 applications dédiées au contrôle parental et concurrentes à sa fonctionnalité baptisée Temps d'écran. Le constructeur indique quant à lui avoir agi ainsi à cause de problèmes de sécurité.
Avec iOS 12, Apple introduisait la fonctionnalité Temps d'écran, un dispositif de contrôle de l'utilisation de son smartphone. En plus de donner avec précision le nombre d'heures passées sur son téléphone, Temps d'écran permet également de limiter l'usage des appareils de ses enfants.
Des apps de contrôle parental supprimées du jour au lendemain sur l'App Store
Le dispositif avait vite montré ses limites et des développeurs tiers ont eu aussitôt fait de proposer leurs propres applications pour mieux encadrer l'usage des iPhone ou des iPad de toute la famille.Mais le New York Times nous apprend que les équipes d'Apple n'auraient apparemment pas apprécié cette concurrence et auraient restreint ou tout bonnement supprimé 11 des 17 applications de contrôle parental les plus populaires sur l'App Store. D'autres logiciels, plus confidentiels, auraient également subi le même sort.
Apple explique avoir agi pour protéger la confidentialité de ses utilisateurs
Pourtant, Apple se défend de toute intention hostile vis-à-vis de la concurrence et aurait agi pour protéger la vie privée de ses utilisateurs. Selon les explications apportées par Phil Schiller, Directeur marketing de la marque en réponse à l'e-mail d'un utilisateur, les applications visées par les équipes de validation de l'App Store utilisaient des outils MDM (Mobile Device Management), nécessitant l'installation d'un profil permettant un contrôle complet des données et de l'appareil en général.Ces outils sont communément utilisés dans le cadre d'une gestion de flotte d'iPhone par une entreprise ou dans le milieu scolaire, mais n'ont pas leur place, selon Apple, dans une application grand public de contrôle parental.
« Contrairement à ce que le New York Times a rapporté ce week-end, ce n'est pas une question de concurrence. C'est une question de sécurité », conclut Apple dans un communiqué publié sur son site web. Le constructeur en profite pour réaffirmer son soutien aux développeurs, même ceux créant des logiciels concurrents à ceux d'Apple...pourvu qu'ils n'enfreignent pas les règles établies.