Au Canada, le commissariat de la vie privé, chargé d'analyser les plaintes des citoyens concernant diverses infractions, ainsi que l'autorité de protection des données néerlandaise, ont publié un rapport commun sur WhatsApp. Dans ce dernier, il est notamment expliqué que l'application mobile est en violation des lois locales de protection de vie privée.
Déclinée sur iOS, Android, Windows Phone, BlackBerry, S40 ou encore Symbian, l'application WhatsApp est probablement l'une des plus populaires de sa catégorie. Celle-ci permet d'envoyer gratuitement des messages multimédias entre utilisateurs. Il s'agit donc d'une alternative au SMS/MMS mais également à iMessage ou à BlackBerry Instant Messenger.
Après son installation, WhatsApp accède au répertoire local afin de repérer les contacts utilisant déjà l'application. Cependant « une fois que l'utilisateur a donné son accord pour l'utilisation du carnet d'adresses, tous les numéros de téléphone de l'appareil sont transmis vers WhatsApp afin d'aider à l'identification des utilisateurs du service. Plutôt que d'effacer les numéros des contacts n'utilisant pas WhatsApp, ces derniers sont conservés ».
Le rapport précise en outre qu'au début de cette enquête les conversations entre utilisateurs n'étaient pas chiffrées. La société a cependant rajouté cette couche de sécurité en septembre dernier. WhatsApp resterait tout de même en violation des lois de vie privée dans les deux pays. Une nouvelle enquête aura lieu et sans changements de la part de WhatsApp au niveau de la gestion des contacts, la société pourrait recevoir une amende.