Le plan de James Howells est pensé jusqu’aux moindres détails, ou du moins, c’est ce qu’il va tenter de démontrer au conseil de la ville de Newport (Royaume-Uni). Un plan qui coûterait en théorie 11 millions de dollars et qui impliquerait l’utilisation de robots chiens. Le Gallois de 36 ans compte bien convaincre son audience avec un projet digne des plus grands films de science-fiction.
Son but ? Retrouver un disque dur jeté dans la décharge publique de la ville au milieu de près de 110 000 tonnes de déchets. Un objet de la taille d’un livre ayant une valeur estimée (au moment de l’écriture de cet article) de 180 millions d’euros.
Un projet à la pointe de la technologie
Une partie de ce financement sera utilisée pour l’achat de deux robots chiens Spot de la société Boston Dynamics. Dans ce projet, ils interviendraient pour assurer dans un premier temps la sécurité autour du site de fouille, évitant ainsi la fouille clandestine, et dans un second temps pour le scan de la déchetterie afin de chercher le disque dur. Pour optimiser le tout, l'un de ces robots sera en fonctionnement pendant que l’autre sera en charge.
En référence au monde crypto, les deux chiens robots seraient nommés « Satoshi » et « Hal ». Satoshi renvoyant au nom d’usage des créateurs de Bitcoin et Hal faisant référence à « Hal Finney » l’ingénieur ayant reçu le premier bitcoin via un transfert.
Pour mener à bien ce projet, James Howells a également réuni une équipe de huit experts dans des domaines bien spécifiques tels que l’IA, l’extraction de données, l’extraction de déchets et la recherche en décharge.
Sa réussite n'est pas assurée
Pour rappel, en 2009, James Howells a miné près de 8 000 bitcoins, qu’il a ensuite transférés sur l’un de ses disques durs. Malheureusement, en 2013, ce même disque dur a malencontreusement été jeté à la poubelle.
Dans l’hypothèse où son plan fonctionne et qu’il retrouve son disque dur, il faudra également compter sur le fait que le plateau de ce dernier ne soit pas cassé. Si jusqu’à présent toutes les conditions sont réunies, le Gallois a entre 10 et 20 % de chances que les données ne soient pas récupérables ; des chiffres validés par des spécialistes en récupération de données. Un véritable parcours du combattant l’attend donc.
Source : Business Insider