Concrètement, l'Europe soumet à plusieurs conditions l'autorisation de vols « partagés » :
- Un pilote privé peut proposer des vols à condition qu'il propose aux passagers de partager ses frais. Il ne doit donc pas être en mesure de réaliser de bénéfices grâce à cette activité.
- Un tel vol n'est pas considéré comme un transport public. Cette activité ne peut donc pas être considérée comme une activité commerciale, ni soumise aux règles référentes.
- Aucun certificat de transporteur aérien ou de licence commerciale ne sont nécessaires pour les plateformes de mise en relation.
Selon les plateformes de mise en relation comme Wingly, cet éclaircissement pour la législation française est bienvenu. En Europe, plusieurs pays ont déjà validé cette approche. C'est notamment le cas de l'Allemagne, la République Tchèque, la Grande-Bretagne ou bien encore de la Suisse.
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