AMD assure que cette importante décision sera entièrement au bénéfice de l'utilisateur : « Notre but est que chaque nouveau Catalyst apporte des améliorations substantielles », « la qualité plutôt que la quantité ». Mais elle ouvre en fait la voie à certaines dérives, auxquelles son éternel rival Nvidia a succombé.
Le fabricant pourrait effectivement bouder les sorties de certains jeux vidéo phares, par mesure d'économie, alors que le calendrier existant assurait que les pilotes seraient optimisés ou corrigeraient d'éventuels dysfonctionnements au plus tard un mois après leur sortie.
Les optimisations de routine auxquelles les joueurs avaient régulièrement droit jusqu'à présent risquent donc d'attendre les sorties de nouvelles puces graphiques, parfois espacées de longs mois, seuls événements qui imposeront la mise à disposition d'une mise à jour.
En contrepartie les utilisateurs seront moins interrompus par des alertes de mise à jour, plus intrusives et chronophages que la plupart puisque, par essence, elles requièrent un redémarrage de l'ordinateur.