Gravée en 40 nanomètres, la carte fait donc appel au GF100 que NVIDIA décline aujourd'hui au travers de ses dernières cartes pour PC fixes. Elle embarque 352 unités de traitement, 44 unités de traitement et 32 ROPs, ces unités chargées des dernier traitement à effectuer sur les pixels. Les unités de traitement opèrent à 850 MHz et la puce, dont la fréquence n'a pas été officiellement précisée, se voit accompagnée de mémoire GDDR5 à 1200 MHz montée sur une interface 256 bits. On retrouve donc des caractéristiques bien plus proches de celles de la future GeForce GTX 465 que de la GTX 480 standard.
Une nouvelle fois, on profitera de cette annonce pour rappeler - et déplorer - l'écart qui existe entre deux références qui pourtant portent le même nom lorsqu'on passe de l'univers des PC fixes à celui des portables, un jeu auquel les deux principaux acteurs de ce marché sont particulièrement rompus...
En vertu de ce traitement, nettement moins ambitieux que celui appliqué à la version fixe de la GeForce GTX 480, NVIDIA serait parvenu à cantonner la carte à un TDP (Thermal Design Power) de 100W, près de deux fois supérieur à ce que propose la GTX 280M ou, chez la concurrence, la Radeon 5870M. La GTX 480M offrirait selon le fabricant des performances de l'ordre de 897 gigaflops avec une largeur de bande mémoire de 76,8 Go/s.
Du fait de ces caractéristiques, la GeForce GTX 480M devrait assez logiquement s'imposer comme la référence mobile la plus rapide du marché, détrônant la 5870M d'AMD. Dans la mesure où ces performances s'accompagneront d'une consommation électrique sans précédent, elle restera cantonnée au marché des ordinateurs de type « transportable », sur des configurations à destination des joueurs au sein desquelles l'autonomie n'est pas un critère de choix.
Clevo, qui conçoit et produit des châssis vendus par la suite sous d'autres marques, aurait d'ores et déjà confirmé son intention d'intégrer la carte à certains de ses produits.