Asus Rampage III Black Edition: carte mère au delà de l'ultime?

Julien Jay
Publié le 11 avril 2011 à 16h21
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Nous l'évoquions à l'occasion du récent lancement par Intel du processeur Core i7 990X (voir notre test du Core i7 990X), la plate-forme Intel X58 n'est pas morte ! Au contraire elle bénéficie d'un second souffle... et ce principalement du fait des retards dans la roadmap du géant de Santa-Clara.

Asus l'a bien compris et alors que le fabricant présentait à l'occasion du CeBIT une nouvelle P6X58-E Pro, il exposait également sa Rampage III Black Edition, une toute nouvelle carte mère très haut de gamme déjà aperçue au CES.

Résolument née avec une cuillère en argent dans la bouche, la Rampage III Black Edition appartient à la famille des cartes mères Republic of Gamers d'Asus, une famille qui se distingue habituellement par un certain nombre de fonctionnalités additionnelles.

Avec la Rampage III Black Edition, Asus inaugure une série de cartes mères encore plus élaborée que les habituelles cartes mères « Extrême ». Reste à savoir si cette Rampage nouvelle formule corrigera les défauts ou lacunes de la Rampage III Extreme, la précédente référence en matière de cartes mères haut de gamme chez Asus !

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Tour du propriétaire

Black Edition oblige, la Rampage III se dote d'un PCB noir aux embouts arrondis, dont le format est l'eATX. Mieux vaudra donc prévoir un boîtier large pour l'accueillir ! Et si nous parlions couleur, précisons qu'esthétiquement parlant la Rampage III Black Edition adopte le noir sur l'ensemble de ses composants et connecteurs, avec quelques touches de bordeaux sur certains radiateurs.

Animée par le chipset Intel X58, la carte se dote logiquement d'un socket LGA-1366 et de six emplacements mémoire DDR3, les processeurs Core i7 qu'elle accueillera bénéficiant d'un contrôleur mémoire triple-canal. Sans surprise nous retrouvons le système de fixation des barrettes mémoire made-in Asus avec d'un côté un ergot rabattable et de l'autre un ergot automatique. En ce qui concerne la fréquence de fonctionnement, Asus certifie sur le papier sa Rampage III Black Edition pour des modules DDR3 à 2200 MHz en mode OC. Dans le BIOS, une option 2400 MHz est tout de même présente. Petit détail : la mémoire s'installe d'abord dans les emplacements noir (et non les gris).

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En ce qui concerne l'apport en énergie de cette Rampage III Black Edition, on retrouve une alimentation numérique comme sur les dernières cartes P8P67. En cela, la Rampage III Black Edition se distingue donc de la Rampage III Extreme même si l'étage d'alimentation conserve ses huit phases.

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L'étage d'alimentation de la Rampage III Black Edition mis à nu avec l'un des composants Proadlizer


Asus ajoute au passage des composants Proadlizer signés NEC au niveau de l'alimentation processeur, mémoire et QPI. Il s'agit de découpleurs dont le rôle est de stabiliser au maximum l'alimentation tout en réduisant le bruit. Toujours au niveau de l'alimentation, mais en ce qui concerne la connectique, la carte propose, outre le classique connecteur ATX 24 broches, deux connecteurs ATX huit broches ainsi qu'un connecteur Molex, ce dernier étant utilisé pour stabiliser l'alimentation électrique du bus PCI-Express.

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Gros plan sur un composant Proadlizer


Le refroidissement de la carte est assuré par un ensemble de radiateurs. On retrouve deux blocs imposants reliés entre eux par un heatpipe et reposant sur le northbridge Intel X58 et les composants de l'étage de l'alimentation. Ces radiateurs bénéficient d'un usinage particulier alors que le radiateur du X58 est flanqué d'un logo Republic of Gamers qui s'illuminera de rouge au démarrage du système. Si Asus opte par défaut pour un refroidissement passif, le fabricant livre un ventilateur optionnel, de fort petite taille, pouvant se fixer sur le radiateur du X58. Toutefois vu son emplacement on peut douter de l'efficacité réelle du flux d'air. Et à l'allumage du système on pestera à l'écoute du bruit strident et peu supportable qu'il génère. Quant au southbridge, une puce ICH10R, un simple radiateur métallique frappé du logo Asus le recouvre. En réalité ce n'est pas le seul composant recouvert par ce radiateur mais nous aurons l'occasion d'y revenir.

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Radiateurs northbridge et southbridge


Comme la Rampage III Extreme, la Rampage III Black Edition comporte quatre connecteurs PCI-Express 16x de seconde génération. L'héritage PCI disparaît toutefois sur ce modèle au profit de deux ports PCI-Express 1x. La carte est compatible avec les technologies multi-GPU les plus en vogue à savoir le SLI et le Crossfire. Et comme sur la Rampage III Extreme, les cartes graphiques sont à installer en positions 1 et 3. Résultat : un meilleur flux d'air grâce à un espacement plus conséquent même si un port PCI-Express 1x s'en trouve condamné. En ce qui concerne le câblage effectif des ports PCI-Express, avec deux cartes graphiques en SLI on profitera d'un plein débit, chaque carte étant câblée en 16x. Avec trois cartes graphiques, la première carte opérera en 16x, les deux autres en 8x. Enfin avec quatre cartes graphiques, chaque carte se contentera d'un port PCI-Express 16x 2.0 câblé sur 8x. Ici, Asus n'a pas recours à des composants tiers comme le NF200 de NVIDIA pour ce qui concerne le multi-GPU.

Socket LGA-1366 : un grand classique

Socket LGA-1366 : le même ouvert

Emplacements mémoire DDR3 : ne pas confondre noir à peupler en premier et gris...

L'étage d'alimentation et son radiateur

Le BIOS Switch pour passer rapidement d'un BIOS à l'autre

L'un des connecteurs PCI-Express 16x

Le northbridge X58 mis à nu



Nous évoquions la présence d'un autre composant sous le radiateur du southbridge. Il s'agit d'une puce PLX, autrement dit un bridge PCI-Express. Celui-ci a un seul et unique rôle : offrir aux deux ports PCI-Express 1x de la carte mère un débit correspondant à celui du PCI-Express de seconde génération. Le southbridge ICH10R accompagnant le X58 est en mesure de gérer 4 liens PCI-Express 1x de première génération: la puce PLX va donc agréger deux liens PCI-Express 1.0 pour faire un seul et unique lien PCI-Express 1x de type 2.0.

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Le southbridge Intel ICH10R et à gauche le composant PLX


Côté design et agencement, la carte semble fort réussie. L'espace entre les radiateurs et le processeur bien que limité ne pose aucun souci à l'installation d'un ventirad, y compris pour des modèles Noctua.

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Asus Rampage III Black Edition et Noctua NH-U12P SE2


Le ventilateur optionnel pour le radiateur du northbridge ne bloque pas non plus l'installation des ventirads (ce n'était pas le cas avec la Rampage III Extreme).

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Gros plan sur le ventilateur optionnel du northbridge


Attention toutefois avec un Noctua NH-U12P SE2, par exemple, il ne nous a pas été possible de fixer les deux ventilateurs : le second venait culbuter le radiateur de nos barrettes mémoire. Enfin pas de souci à signaler du côté des ports PCI-Express même avec les cartes graphiques aux dimensions hors normes.

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Avec deux ventilateurs en revanche... cela passe moins bien, la faute aux barrettes mémoire !

Des composants et fonctionnalités annexes

Depuis le temps que le X58 est sur le marché, personne ne sera plus surpris de lire que ses fonctionnalités sont... limitées. Aussi pour palier certaines lacunes, Asus ajoute divers composants additionnels sur sa Rampage III Black Edition. C'est ainsi que nous retrouvons non pas une mais deux puces NEC, ou plutôt Renesas, pour la prise en charge de l'USB 3.0. En effet la carte propose deux ports USB 3.0 extérieurs et un connecteur 19 broches pour les ports du boîtier (reste qu'un certain nombre de boîtiers n'utilisent pas encore ce fameux connecteurs 19 broches à l'heure actuelle).

Aux six ports Serial-ATA 3 Gb/s gérés par le X58, Asus ajoute un contrôleur Marvell 9182 pour la prise en charge du Serial-ATA 6 Gb/s. On se retrouve donc avec deux connecteurs SATA 6 Gb/s donc la particularité est le débit. Quand les ports Serial-ATA 6 Gb/s de la Rampage III Extreme bénéficient d'un débit de 5 Gb/s, ceux de la Rampage III Black Edition profitent d'un débit de 10 Gb/s d'où un gain de performance évident, notamment pour les SSD les plus récents. Cela s'explique par le fait que le contrôleur Marvell 9182 bénéficie d'un lien PCI-Express 2x quand le modèle précédent utilisé sur la Rampage III Extreme, le 9128, se contentait d'un lien PCI-Express 1x.

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Les connecteurs Serial-ATA de la Rampage III Black Edition


En prime, Asus ajoute un second contrôleur Serial-ATA, de type 3 Gb/s, pour la gestion de l'eSATA. Dépourvue de Firewire, la Rampage III Black Edition comporte un contrôleur réseau Intel de classe Gigabit, un composant 82567V. Côté audio, Asus retient un composant Realtek ALC889 qui sera toutefois accompagné de la suite logicielle Creative.

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L'ALC889 dissimulé par un autocollant argenté


Niveau connectique extérieure, on retrouve à l'arrière de la carte mère, une prise PS/2, six ports USB 2.0, deux ports USB 3.0, deux connecteurs eSATA (gérés par un composant Jmicron JMB363), un connecteur USB réservé au ROG Connect (et son bouton), un connecteur RJ45, six connecteurs mini-jack, un bouton Clear CMOS et deux prises pour les antennes radio (Bluetooth et Wi-Fi).

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Connectique arrière pour la Rampage III Black Edition


Wi-Fi et Bluetooth en standard

Surprise, sur cette Rampage III Black Edition nous retrouvons un circuit sans fil, directement soudé au sommet du PCB. Celui-ci comporte deux antennes car il propose à la fois la prise en charge du Bluetooth, dans sa version 3.0, et la prise en charge du Wi-Fi avec une compatibilité i802.11b/g/n et un débit maximum de 300 Mb/s. Asus livre avec la carte deux antennes, en plastique blanc, les mêmes que l'on trouvait déjà avec la P5W-DH Deluxe notamment... c'était en 2006 ! En 2011 il serait peut être temps de rafraichir ce type d'accessoires !

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Options Bluetooth


A défaut de pouvoir débrancher physiquement le module Wi-Fi/Bluetooth, il est possible de le désactiver depuis le BIOS. Chaque prise d'antenne dispose de son propre témoin de fonctionnement et Asus livre un utilitaire Wi-Fi permettant de visualiser l'était de la connexion sans fil.

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Module Asus WiFi Agent


Des petits plus ROG... toujours bienvenus

Parmi les fonctionnalités appréciables que l'on trouve sur les cartes mères de la série ROG, la Rampage III Black Edition hérite naturellement de divers boutons. C'est ainsi qu'on retrouve directement sur le PCB un bouton de mise en route, un bouton de reset et quatre interrupteurs permettant de rapidement activer ou désactiver les quatre emplacements PCI-Express 16x réservés aux cartes graphiques. Des points de mesure pour multimètre sont également disponibles.

La carte profite du système de double BIOS Asus et d'un commutateur permettant de passer de l'un à l'autre d'une simple pression. Visuellement, une diode indique quel BIOS est actif sur le bas du PCB.

Sur le sommet de la carte nous retrouvons, et c'est nouveau face à l'Asus Rampage III Extreme par exemple, un afficheur LED proposant des codes de diagnostic alors qu'au niveau du connecteur ATX 24 broches une série de LED s'illumine successivement lors du démarrage pour indiquer le bon déroulement de chaque étape. Problème pour l'afficheur LED : lors de nos premiers tests la carte refusait de démarrer et affichait un code d'erreur « FF », code qui s'avère ne pas être documenté... Pas très pratique donc pour débugger efficacement le problème !

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Boutons de mise en route, jumper pour le PCI-Express, afficheur pour le diagnostic


A l'arrière de la carte mère, nous retrouvons un bouton pour effectuer un Clear CMOS, c'est toujours pratique, ainsi qu'un bouton permettant d'activer le ROG Connect. Il s'agit ici de permettre une prise de contrôle à distance du BIOS via un autre ordinateur relié en USB. La même chose est possible depuis un smartphone en sans fil. Et Asus de proposer pour les overclockers un cavalier pour le LN2 afin d'éviter les coldbugs.

A noter la disparition pure et simple du connecteur OC Station sur cette Rampage III Black Edition. Le rhéobus d'Asus est en effet un produit en fin de vie... A la place, on a droit à deux connecteurs USB 2.0 sur la carte mère ! C'est peut-être plus pratique en effet !

Un BIOS... noir !

Les familiers des cartes mères Asus pourraient être quelque peu désorientés par le BIOS de la Rampage III Black Edition. Si les fonctionnalités et les options sont identiques dans les grandes lignes à ce que l'on trouve sur une Rampage III Extreme par exemple, la présentation diffère puisque l'affichage se fait sur un fond noir avec des lettres orange par moment. Au-delà de l'esthétique on retient surtout que ce BIOS n'est pas UEFI. C'est dommage pour les disques durs 3 To notamment...



Côté fonctions on retrouve un écran de POST pour les GPU qui affiche les informations sur les cartes graphiques connectées au système et la vitesse du lien PCI-Express avec lequel elles communiquent. On peut bien entendu régler la fréquence mémoire en fonction des ratios, ajuster la fréquence du bus système, modifier la fréquence du lien QPI, jouer avec la limitation de TDP, opter pour un éventuel profil XMP stocké sur la barrette mémoire, ou encore régler le coefficient multiplicateur. Les options en matière de tensions d'alimentation sont très larges avec la possibilité de régler manuellement les tensions pour presque tous les composants clés de la carte (CPU, QPI, RAM, IOH, ICH, PLL, etc.) La gestion de l'OCP est modifiable tandis que le BIOS donne le contrôle sur certains réglages de l'étage d'alimentation de la carte. Et naturellement les temps de latence de la mémoire sont paramétrables.

Du reste le BIOS permet d'activer ou de désactiver les fonctions annexes de la carte mère (circuit son, réseau embarqué, contrôleurs Serial-ATA, USB 3.0, circuit sans fil). On pourra également activer ou non l'éclairage du logo Republic of gamers sur le ventirad du northbridge et désactiver le ROG Connect par exemple (on récupère dans ce cas le port USB dédié).

Une suite logicielle... intégrée

Asus livre avec la Rampage III Black Edition son habituelle suite logicielle. Nous avons donc droit à l'AI Suite dans sa dernière mouture. Si l'installation est longuette, si certains composants sont franchement inutiles (comme l'Asus Browser qui installe simplement une icône sur le bureau pour télécharger des jeux ?!), le coeur de la suite a bel et bien progressé. L'ensemble des utilitaires Asus est accessible depuis une seule et même barre logicielle. Et chaque bouton de la-dite barre ne fait que déployer la fenêtre de l'application. En passant des réglages de l'alimentation électronique au module de surveillance des températures, d'ailleurs fort complet, on reste dans le même environnement. C'est un progrès salutaire.

La barre d'outils Asus AI Suite

L'utilitaire TurboV désormais intégré et les réglages de fréquence et tensions

Les fonctionnalités EPU... pas forcément utiles sur ce type de carte mère

AI Suite propose un module de surveillance : ici l'évolution des températures

Réglages de l'alimentation numérique depuis Windows



On ne peut pas en dire autant de l'EPU, dont on ne voit pas franchement l'intérêt sur une carte comme celle-là... Pour rappel, le programme cherche à appliquer les meilleurs réglages d'alimentation en fonction d'un profil retenu : haute performance ou économie d'énergie. TurboV est également intégré et le logiciel permet toujours d'ajuster les fréquences de fonctionnement et les tensions d'alimentations depuis Windows. Attention, il faut souvent redémarrer le système pour prendre en compte les nouveaux réglages. Signalons la présence de l'utilitaire AI Charger, lequel permet d'assurer la recharge d'un iPad sans broncher sur les ports USB de la carte mère.

Fonctionnalités Sound Blaster X-Fi

Asus accompagne sa Rampage III Black Edition de la suite logicielle Creative Sound Blaster X-Fi. On retrouve donc des fonctionnalités plutôt bien venues et d'habitude réservées aux cartes sons Creative. On passera très rapidement sur le lecteur Karaoké proposé au téléchargement par Creative pour nous concentrer sur la console centrale skinnée pour l'occasion aux couleurs d'Asus tandis qu'on retrouve la très appréciable fonction Crystalizer qui restaure la perte de dynamique généralement engendrée par la compression MP3. Le module THX permet également d'ajuster le réglage Surround (dans le cas d'enceintes 5.1) ou encore d'activer la fonction Dialog Plus qui redirigera sur les voies centrales les voix : c'est particulièrement utile pour regarder sa série favorite en anglais par exemple !

La console Creative : pratique pour régler le volume

Toujours dans la console les options de configuration des haut parleurs ici limitées car en 2.1

La console donne également accès à l'égaliseur paramétrable avec divers préréglages

L'affichage du mixeur permet de régler les niveaux des diverses entrées/sorties

Les fonctions THX font hélas l'objet d'une fenêtre séparée : on y retrouve les réglages Surround et Crystalizer notamment

Aperçu du réglage Surround

La suite logicielle Creative comprend également un serveur de musique



On retrouve également la fonction Alchemy censée restaurer les effets EAX dans les anciens jeux vidéo (est-ce encore utile ?).

ThunderBolt : une carte, deux fonctions

Avec la Rampage III Black Edition, Asus livre une carte fille au format PCI-Express 1x. Baptisée ThunderBolt, la carte n'a aucun lien avec la technologie Intel du même nom. Il s'agit ici d'une carte proposant à la fois un circuit réseau et un convertisseur audio numérique/analogique piloté par un processeur audio C-Media 6631.

La particularité de la carte, outre son blindage EMI, c'est la méthode de raccordement. Alors que le PCI-Express 1x sert au contrôleur réseau, le DAC audio opère en USB : il faut le raccorder à l'un des connecteurs USB de la carte mère et brancher à la carte une alimentation Molex 12 volts. On trouvera même sur la tranche de la carte un connecteur AAFP pour raccorder les ports mini jacks de son boîtier tandis que le logo ThunderBolt qui est présent s'illumine de rouge au démarrage du système.

La carte ThunderBolt en PCI-Express 1x

De dos...

Connectique Molex pour l'alimentation de l'étage audio et connectique USB... pour l'interface audio !

Gros plan sur le logo Republic of Gamers

Sur la tranche, le logo ThunderBolt s'illumine de rouge au démarrage du système



Disposant de son propre circuit d'alimentation, un gage de fiabilité au niveau du traitement audio, la partie DAC/ADC est isolée du reste des composants de la carte via un rail alors qu'Asus utilise des condensateurs haut de gamme ainsi que des amplificateurs interchangeables. En déportant le circuit audio, on évite en principe tout ce qui peut être bruit électronique en provenance des divers étages d'alimentation de la carte-mère. Quant à l'emploi de l'interface USB, cela permet lors des overclockings importants de conserver une qualité audio optimale sans se soucier des fréquences de fonctionnement PCI ou PCI-Express. In-fine, la carte ThunderBolt se targue d'un rapport signal/bruit de 116 dB.

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La carte mise à nue


La suite logicielle de Creative est remplacée, lorsque la carte ThunderBolt est connectée, par une suite logicielle Asus qui propose divers profils préréglés en fonction du type d'activité (Hi-Fi, jeu de tir, jeu de course, etc). Clairement, la suite logicielle ThunderBolt n'est pas aussi bien finie que celle de Creative. Elle propose toutefois des fonctions semblables avec égaliseur, réglage des niveaux de volume, redirection des basses pour les kits d'enceintes 2.1, effets surround pour les casques, sans oublier la possibilité de choisir parmi trois profils d'impédance pour les casques : 30, 150 et 300 Ohms. Reste que nous n'avons guère été convaincus par la plupart des réglages : le mode Rock de l'égaliseur dénature totalement notre morceau en tirant sur les aïgus (nous avons ici utilisé un kit son 2.1 Corsair SP-2500) alors que les pré-réglages surround pour notre casque nous donnent l'impression d'être dans une caverne... Pas très convaincant sans parler des plantages aléatoires, sous Windows 7, de « l'isolation graphique du pilote audio » !

Le logiciel ThunderBolt pour la partie audio : partiellement traduit, ici le réglage des niveaux

On retrouve un égaliseur avec plusieurs préréglages

Réglages des effets Surround pour le casque, attention à l'effet grotte caverneuse !

Choix de l'impédance du casque



Précisons que la connectique audio de la carte ThunderBolt comporte deux connecteurs mini-jack : entrée/sortie et une sortie optique. On est donc limité à du 2.1 pour l'analogique et le casque se raccordera soit sur le connecteur line-out de la carte ThunderBolt (dans ce cas on sélectionnera quand même « Speakers » dans le logiciel, on apprécie la logique), soit sur le connecteur casque en façade du boîtier si vous l'avez relié via le connecteur AAFP à la carte (et seulement dans ce cas on pourra sélectionner « Headphone » dans le logiciel).

La partie réseau de la carte est animée par un contrôleur Bigfoot Killer E2100 et épaulé par de la mémoire dédiée. Avec un connecteur RJ45 gigabit, la carte est accompagnée de la suite logicielle Bigfoot. Celle-ci va tenter de prioriser certains paquets en fonction de votre activité. Typiquement, la suite logicielle Bigfoot donnera une priorité supérieure aux jeux afin de réduire au maximum votre temps de latence quitte à ralentir un téléchargement que vous pourriez avoir en tâche de fond.

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La puce Bigfoot


Le logiciel Bigfoot n'est pas des plus clairs dans sa présentation. Il offre toutefois la possibilité de définir manuellement une priorité application par application. Quant à la traduction française, elle est parfois amusante (il est question par exemple d'une vitesse de la connexion dont le paramètre par défaut est « Audio » au lieu d' « Auto »). A l'usage, et comme nos tests le montreront plus loin nous n'avons pas été convaincu par l'intérêt du contrôleur Bigfoot. D'autant que pour en profiter au mieux il est conseillé de connecter la carte ThunderBolt non pas à un connecteur PCI-Express 1x mais à l'un des connecteurs PCI-Express 16x, les performances de ces derniers étant supérieures car connectés en direct au X58 (sans passer donc par l'ICH et le bridge PLX).

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Le logiciel Bigfoot


Terminons sur la ThunderBolt avec deux observations : en fonctionnement la carte s'échauffe sensiblement et elle ne semble pas utilisable avec une autre carte que la Rampage III Black Edition. En la reliant à une Maximus IV Extreme si les composants étaient reconnus, l'installation automatique du pilote Bigfoot échouait sans message d'erreur alors que l'installation manuelle provoquait l'apparition d'un écran bleu.Nous avons bien entendu cherché à mesurer les performances de la Rampage III Black Edition. Pour ce faire, nous la comparerons à une autre Rampage, la Rampage III Extreme. Revue de détails de la configuration utilisée :
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  • Carte mère Asus Rampage III Extreme (BIOS 1207),
  • Processeur Intel Core i7 990X,
  • 12 Go Mémoire DDR3-1600 Corsair @ 1600,
  • Intel SSD X25-M 160 Go,
  • SLI NVIDIA GeForce GTX 580
Nous opposerons cette plate-forme à son équivalence :
  • Carte mère Asus Rampage III Black Edition (BIOS 0404),
  • Processeur Intel Core i7 990X,
  • 12 Go Mémoire DDR3-1600 Corsair @ 1600,
  • Intel SSD X25-M 160 Go,
  • SLI NVIDIA GeForce GTX 580
L'ensemble fonctionnait sous Windows 7 x64 Service Pack 1 avec les derniers BIOS et pilotes disponibles à la date du test. Nous avons bien entendu appliqué les mêmes réglages de BIOS d'un système à l'autre pour éviter les disparités en termes de performances.

3DMark 11

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On démarre avec un classique : 3DMark 11. Les performances des deux systèmes sont proches avec un avantage infime pour la Rampage III Black Edition.

Cinebench 11.5

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Le test de rendu 3D Cinebench donne sa préférence à la Rampage III Black Edition. L'écart avec la Rampage III Extreme est négligeable.

PCMark 05 - Test processeur

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Le test processeur de PCMark 05 met la encore nos plate-formes à égalité.

PCMark 05 - Test mémoire

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Surprise ! Du côté des performances mémoire, la Rampage III Black Edition marque le pas. Ses performances sont inférieures à celles de la Rampage III Extreme et ce même après plusieurs essais.

Sandra 2011 - Test processeur

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Électrocardiogramme plat pour le test processeur de Sandra 2011 : nos deux systèmes sont à égalité presque parfaite.

Sandra 2011 - Test mémoire

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Sandra confirme ce que nous observions déjà avec PCMark. Les performances mémoire de la Rampage III Black Edition sont en retrait face au modèle Extreme. Nous n'avons pas d'explication, hormis un BIOS mal optimisé ? D'autant que l'ensemble des réglages mémoire était identique dans les BIOS.

ScienceMark 2.0 - Primordia

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On termine cette série avec ScienceMark 2.0 qui confirme l'égalité de performances entre nos deux plate-formes.

Débits en Serial-ATA 6 Gb/s

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Nous le disions précédemment, le contrôleur Serial-ATA 6 Gb/s de la Rampage III Black Edition profite d'une connexion PCI-Express 2x. Nous avons cherché à mettre en avant le gain concret en termes de performances. Pour cela nous utilisons Crystal Disk Mark avec un SSD Intel série 510, interfacé en Serial-ATA 6 Gb/s. Sur le même disque on gagne 37% de performances en écriture et 23% en lecture, toujours en face de la Rampage III Black Edition.

Rapport signal/bruit

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Nous avons cherché également à mettre en évidence le rapport signal/bruit de la ThunderBolt. Nous utilisons pour cela un logiciel de mesure et un câble jack/jack pour réaliser une boucle (entrée à la sortie sur chaque carte). Nous mesurons dans un premier temps le rapport signal/bruit du Realtek ALC889 équipant par défaut la carte mère puis nous passons à la ThunderBolt. Nous faisons également figurer le rapport signal/bruit d'une carte son Sound Blaster X-Fi Titanium.

Résultat : le circuit ThunderBolt a en effet un avantage certain sur une carte son dédié, ici un modèle X-Fi et plus encore sur le circuit embarqué en standard par la carte mère. Le progrès par rapport au Realtek ALC889 est suffisamment important pour être signalé et apprécié... par vos oreilles au quotidien.

Performances réseau

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Nous nous sommes logiquement intéressé aux performances réseau. Pour ce faire nous utilisons l'utilitaire Netperf : installé sur un second PC celui-ci va nous permettre de mesurer le débit d'échange entre nos configurations de test via un switch Gigabit. Notre script testera le débit sur les protocoles TCP et UDP. Nous comparons ici les performances de la puce réseau Intel Gigabit intégrée à la Rampage III Black Edition aux performances obtenues par le Bigfoot de la ThunderBolt. Il est à noter que nous faisons figurer deux fois les résultats de la carte ThunderBolt. Et pour cause... nous la testons d'abord dans un connecteur PCI-Express 1x puis dans un connecteur PCI-Express 16x.

En ce qui concerne le TCP, le protocole utilisé le plus largement, nos deux circuits réseau affichent des performances identiques. Pour l'UDP en revanche, le débit offert par le circuit Bigfoot de la ThunderBolt est quatre fois supérieur à celui d'Intel. Mieux encore, le passage de la carte ThunderBolt d'un slot PCI-Express 1x à un slot PCI-Express 16x augmente le débit UDP de 10% !

Transfert de fichiers

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Nous terminons par un transfert de fichier. Nous mesurons le temps nécessaire au transfert d'un fichier de 2 Go sur notre PC d'écoute. Les résultats sont exprimés en secondes, la lecture du graphique est donc inversée. Nous retrouvons au passage deux tests pour la carte ThunderBolt : les performances sur un slot PCI-Express 1x et les performances sur un slot PCI-Express 16x. Le résultat est ici mitigé. Nos trois adaptateurs réseau sont à égalité. Le circuit Gigabit d'Intel fait même mieux que la ThunderBolt. Il faut passer la carte d'Asus sur un slot PCI-Express 16x pour que celle-ci reprenne un léger avantage... et encore ! Au final le transfert le plus rapide nous fait gagner 1 seconde sur les prestations proposées par Intel.

Overclocking

Nous avons bien sûr cherché à mettre en avant les capacités d'overclocking de la Rampage III Black Edition. Nous utilisons ici un processeur Intel Core i7 990X et un système de refroidissement liquide, le kit watercooling H70 de Corsair. Des 3,46 GHz initial de notre processeur, nous sommes arrivés à atteindre 5,15 GHz. Par étapes successives, nous avons fait grimper le bus système à 166 MHz tout en rehaussant les tensions d'alimentation du processeur notamment. Avec un bus système à 166 MHz et un coefficient multiplicateur à 27 nous avons sans souci atteint les 4,5 GHz. Rebelote en passant le coefficient multiplicateur à 29, histoire de flirter avec les 5 GHz, la fréquence s'établissant alors à 4,8 GHz.

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Essais à 4,5 et 4,8 GHz


Avec quelques efforts supplémentaires et en fixant le multiplicateur à 31 nous atteignons sans broncher les 5,15 GHz sous Windows 7. C'est mieux que ce que nous obtenions avec le même processeur sur la Rampage III Extreme (nous étions pour mémoire restés bloqués à 5025 MHz). Sur un autre Core i7, un modèle plus modeste doté de quatre coeurs, nous avons pu atteindre les 200 MHz de BCLK ou Base Clock sans toutefois dépasser les 4 GHz de fréquence nominale..

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Les 5,15 GHz sous Windows 7 avec CPU-Z


Naturellement nous avons cherché à atteindre des fréquences supérieures. Nous avons pour cela augmenté la fréquence de notre bus système à 175 MHz. Si nous étions stables avec des coefficients multiplicateurs modestes, nous n'avons pas réussi à booter Windows 7 ne serait-ce qu'à 5,4 GHz : malgré plusieurs tentatives et ajustements, si nous démarrions la carte mère (POST Ok) Windows 7 plantait aléatoirement.

Conclusion

Asus signe avec la Rampage III Black Edition une carte mère exceptionnelle, et ce sans le moindre doute possible. La Rampage III Black Edition reprend les bases de la déjà excellente Rampage III Extreme tout en améliorant significativement plusieurs détails. On passe ainsi de deux à quatre ports USB 3.0, le contrôleur Serial-ATA 6 Gb/s dispose enfin de performances à la hauteur du Serial-ATA 6 Gb/s, le nombre de connecteurs USB sur la carte mère est suffisant alors que les options d'overclocking font du BIOS l'un des plus riche du genre. Et l'on n'oublie pas l'attention aux détails avec un PLX pour maximiser les performances des connecteurs PCI-Express 1x. La conception de la carte ne souffre pas non plus de remarque particulière : il y a assez d'espace aux emplacements critiques et le radiateur du northbridge n'est plus un problème pour certains ventirads.

La suite logicielle accompagnant la carte est du même niveau ! Pour la première fois d'ailleurs on a le sentiment qu'Asus soigne cet aspect : la dernière mouture de l'AI Suite réconcilie les divers modules Asus qui sont tous accessibles au même endroit et dans la même fenêtre. Un nombre conséquent de paramètres est réglable depuis Windows, alors que les fonctions de surveillance sont tout simplement très complètes. A cela s'ajoute la suite Sound Blaster X-Fi qui propose des fonctionnalités que nous affectionnons particulièrement (on pense au Crystalizer).

S'adressant à un double public d'overclockers et de joueurs, la carte embarque également des accessoires moins indispensables à nos yeux. C'est le cas du Wi-Fi et du Bluetooth, pas forcément utiles sur ce type de plateforme, ou de la fameuse carte ThunderBolt. Niveau audio la carte ThunderBolt a un intérêt certain puisqu'elle améliore effectivement la qualité des sorties analogiques. Toutefois cela se fait en désactivant la suite logicielle Sound Blaster X-Fi qui se trouve alors remplacée par une suite Asus pas franchement au point et quelque peu bugguée. De plus la connectique de la carte paraît assez limitée... pas question d'en profiter avec un kit 5.1. Du côté réseau, nous sommes encore plus sceptiques ! Le contrôleur Bigfoot de la ThunderBolt permet certes de disposer de deux contrôleurs réseau Gigabit sur la machine mais ses avantages pratiques sur un circuit réseau traditionnel nous semblent franchement minimes.

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En définitive, l'Asus Rampage III Black Edition est des plus convaincantes. On regrettera évidemment son prix prohibitif, 459 euros TTC ( ! ), l'utilité contestable de la carte ThunderBolt et plus particulièrement de son circuit réseau, ou encore l'absence de BIOS UEFI. Le non support natif des disques durs de 3 To sur une carte mère à ce tarif en 2011 pose tout de même question ! Quoi qu'il en soit les joueurs et autres amateurs d'overclocking risquent bien de fermer les yeux sur ces faiblesses... préférant ne retenir que la richesse des réglages du BIOS, la facilité d'overclocking, les quatre slots PCI-Express 16x ou encore les différentes fonctionnalités inédites en Socket LGA1366 comme le contrôleur Serial-ATA 6 Gb/s à pleine vitesse par exemple !

Asus Rampage III Black Edition

6

Les plus

  • Design réussi
  • Toujours aussi excellente même en OC
  • Performances SATA 6 Gb/s
  • Circuit audio

Les moins

  • Prix délirant
  • Pas de BIOS UEFI
  • Intérêt douteux du Bigfoot

Performances9

Fonctionnalités9

Fiabilité9

Julien Jay
Par Julien Jay

Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech. Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels. Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.

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