Toujours destiné à la plate-forme Socket LGA-1366, le Core i7 990X est-il le chant du cygne pour le socket LGA-1366 et les cartes mères en X58 ? Comment se comporte-t-il face aux six cœurs d'AMD ou aux très récents processeurs Core de seconde génération ? Autant de questions qui nous animeront dans ce dossier !
Intel Core i7 990X : présentation
Basé sur l'architecture Westmere, que nous vous détaillions il y a un an avec le lancement du Core i7 980X (voir Intel Core i7 980X: premier processeur six cœurs), le Core i7 990X n'apporte de ce côté-ci aucune innovation. On retrouve donc un processeur comportant six cœurs d'exécution x86 avec 12 Mo de mémoire cache de troisième niveau. Le processeur embarque également un contrôleur mémoire DDR3 opérant sur trois canaux, un héritage de l'architecture Nehalem. Et bien entendu, l'HyperThreading est de mise ! De fait, nos six cœurs d'exécution peuvent traiter un maximum de 12 threads simultanément.Contrairement aux plus récents des processeurs Core, le Core i7 990X est dépourvu de contrôleur PCI-Express embarqué ou de contrôleur graphique. De même, du côté des instructions, si le SSE 4.2 est bien pris en charge, l'AVX en revanche est une exclusivité des processeurs Core de seconde génération, les récents Sandy Bridge.
Gravé en 32nm, le Core i7 990X est toujours un monstre ... de transistors ! On en compte en effet 1,17 milliard : c'est plus que les récents Sandy Bridge quadri-cœurs avec leurs 995 millions de transistors.
Intel Core i7 990X
En ce qui concerne les fréquences de fonctionnement, le Core i7 990X tourne à 3,46 GHz, soit une hausse de 133 MHz par rapport au Core i7 980X. Son coefficient multiplicateur est donc fixé à 26x tandis que le mode Turbo fera grimper la fréquence à un maximum de 3,73 GHz (contre 3,6 GHz pour le précédent Core i7 980X). Modèle Extreme oblige, ce Core i7 990X dispose d'un coefficient multiplicateur débloqué. Côté TDP, ou enveloppe thermique, Intel annonce 130 Watts.
Le Core i7 990X vu par CPU-Z
Intel DX58SO2
Pour accompagner le Core i7 990X, nous nous penchons sur la DX58SO2, la carte mère la plus haut de gamme au catalogue d'Intel pour le Socket LGA-1366. Sortie il y a quelques mois, c'était à l'automne dernier, la DX58SO2 est une évolution de la DX58SO alias SmackOver. Essentiellement, Intel revoit quelque peu le design de la carte, notamment au niveau des radiateurs, et ajoute - oh miracle ! - une prise en charge de l'USB 3.0 et du Serial-ATA 6 Gb/s : deux fonctionnalités absentes du chipset Intel X58 qui anime les cartes mères haut de gamme pour la plate-forme LGA-1366.Au format ATX, la carte mère se pare d'un PCB noir huit couches avec un socket LGA-1366 et six emplacements mémoire DDR3. On retrouve pour l'alimentation électrique un connecteur ATX 24 broches et un classique connecteur ATX 2x 12 volts. Si Intel fait l'impasse sur les connecteurs Molex visant à stabiliser l'alimentation du bus PCI-Express, on retrouve trois connecteurs PCI-Express 2.0 de type 16x : les deux premiers sont câblés en 16x, le troisième opère en mode 8x. Et Intel de certifier sa carte mère compatible SLI et CrossFireX. Avec un connecteur PCI, la carte comporte deux ports PCI-Express 1. Le refroidissement des composants de la DX58SO2 est assuré par des radiateurs bleu électrique reliés entre eux par un caloduc. Le southbridge, ou plus exactement l'ICH, est lui surmonté d'un simple radiateur. En matière de refroidissement, Intel se montre peu généreux sur le nombre de connecteurs pour ventilateurs : impossible par exemple relier les ventilateurs supérieures de notre boîtier Cosmos à la carte mère, aucun connecteur n'étant placé sur la partie haute du PCB.
Carte mère Intel DX58SO2
Côté fonctionnalités, la carte propose les classiques connecteurs Serial-ATA 3 Gb/s, au nombre de six, avec deux connecteurs Serial-ATA 6 Gb/s supplémentaires gérés par une puce Marvell88SE9128 et identifiés par des plots de couleur. On retrouve également une puce Renesas pour la gestion de l'USB 3.0 avec seulement deux ports disponibles et aucun connecteur pour relier à la carte d'éventuels ports USB 3.0 présents sur votre boîtier.
En examinant de plus près cette SmackOver de seconde génération on note la présence d'un second contrôleur Marvell en charge des deux connecteurs eSATA offerts par la carte. Côté réseau, Intel nous propose deux contrôleurs Gigabit de sa propre fabrication, ce qui ne surprendra personne. En ce qui concerne l'audio enfin, Intel semble avoir abandonné les solutions Analog Devices, puisque nous sommes ici en présence d'un contrôleur Realtek ALC892.
Avec diverses diodes de debbuging, un afficheur numérique pour les codes de diagnostic, et une diode de l'activité disque la carte propose des boutons de mise en route ou reset rapides. En terme de connectique, la carte propose six ports USB 2.0, deux ports USB 3.0, un connecteur FireWire, deux ports RJ45, deux connecteurs eSATA et une rampe de connecteurs audio avec une sortie optique. Intel livre sa DX58SO2 avec quelques accessoires inattendus : un tapis de souris, une planche d'autocollants et un module Wi-Fi en USB (!). Si la boîte renferme deux types de dongle SLI, point de trace d'un manuel d'utilisation : il faudra se contenter d'un schéma illustré de mise en route, lequel est franchement succinct.
Détails de la DX58SO2
Du côté du BIOS, les choses sont toujours aussi sommaires chez Intel avec une ergonomie décevante. Si l'UEFI n'est toujours pas au programme, on a le droit cette fois-ci à un BIOS sur fond noir. L'accès aux options de performance nécessite de répondre « yes » à la question posée : on pourra alors jouer sur le coefficient multiplicateur, la fréquence du bus (maximum 240 MHz) ou encore certains réglages mémoire. Par défaut, la DX58SO2 est la seule carte mère à faire fonctionner notre DDR3 Corsair à 533 MHz au lieu de 667 MHz : un détour par le BIOS permet de régler ce problème en activant le réglage XMP.
Au chapitre voltage, pas moyen d'y toucher, le BIOS les présentant via un écran grisé. À noter la fonction Back-to-Bios d'Intel : une pression sur le bouton arrière de la carte mère ouvrira automatiquement le BIOS avec toutes les options activées lors du prochain redémarrage. Enfoncé le bouton devient rouge. Intel propose également l'HybridBoot une fonction censée accélérer le démarrage du système : pas de chance en l'activant, notre pile RAID n'est plus détectée... impossible donc de démarrer Windows... On a connu plus utile !
Quelques captures du BIOS de la DX58SO2
À noter la présence de boutons +/- à côté des boutons de mise en marche et reset rapides, ceux-ci permettent d'agir à chaud sur la fréquence de fonctionnement du bus système par pas de 1 MHz. Un mot enfin sur la suite logicielle d'Intel qui a été mise à jour notamment avec la dernière version de l'Intel Extreme Utility permettant de rapidement agir depuis Windows sur les réglages de la carte. Rapidement du moins peut être pas au lancement, le temps de chargement du logiciel étant conséquent. Précisons que le logiciel permet de jouer sur les tensions d'alimentation alors même que le BIOS les présente de manière grisée.
Logiciel Intel Extreme Utility
- Carte mère Asus P6T Deluxe (BIOS 2209)
- 4 Go mémoire DDR3-1600 Corsair @1333 MHz
- RAID 0 Western Digital Raptor 300
- Disque dur Seagate 7200.11 1 To
- Carte graphique AMD Radeon HD 5850
- Carte mère Asus Maximus Formula IV (BIOS 0901)
- 4 Go mémoire DDR3-1600 Corsair @1333 MHz
- RAID 0 Western Digital Raptor 300
- Disque dur Seagate 7200.11 1 To
- Carte graphique AMD Radeon HD 5850
- Carte mère Asus M4A79T Deluxe (BIOS 3303)
- 4 Go mémoire DDR3-1600 Corsair @1333 MHz
- RAID 0 Western Digital Raptor 300
- Disque dur Seagate 7200.11 1 To
- Carte graphique AMD Radeon HD 5850
3DMark Vantage - Test processeur
Le test processeur de 3DMark Vantage donne sa préférence au Core i7 990X, le processeur étant tout simplement le plus rapide. Le gain de performance face au Core i7 980X atteint les 4% alors que l'écart avec le plus rapide des processeurs Phenom, le Phenom II X6 1100T est énorme : 98% ! D'après 3DMark Vantage, le Core i7 990X serait donc deux fois plus performant qu'un Phenom II X6. Comparé au Core i7 2600K, le Core i7 990X est largement en tête grâce à son nombre de cœurs d'exécution plus important.
PCMark Vantage - Test Gaming
Le test jeu de PCMark Vantage donne toujours le Core i7 990X grand gagnant. L'écart avec le Core i7 2600K est toutefois bien moindre : seulement 3% de performance en plus pour le dernier-né d'Intel. Face au Phenom II X6 1100T, le Core i7 990X offre des performances 42% supérieures... Tout de même !
PCMark Vantage - Test mémoire
Le test mémoire de PCMark Vantage consacre les Core i7 en Socket LGA1366 : ceux-ci offrent les meilleures performances. Face aux Phenom, l'écart en terme de performance mémoire se monte à 23% en faveur du fondeur de Santa-Clara. À noter toutefois le bon positionnement du Core i7 2600K qui termine quatrième alors même qu'il ne bénéficie pas d'un contrôleur mémoire triple canal à l'inverse des autres Core i7.
Sandra 2010 - Test processeur
Changement de crèmerie avec un coup d'oeil aux performances synthétiques relevées par Sandra 2010. Ici le Core i7 990X domine avec des performances 3% supérieures au Core i7 980X. L'écart théorique avec le Core i7 2600K est significatif : plus de 40% en faveur du Core i7 990X. Quant au delta avec les Phenom, il est toujours aussi impressionnant.
Sandra 2010 - Test mémoire
Le test des performances mémoire théoriques plaide en faveur des processeurs en Socket LGA-1366. On note toutefois un débit maximum théorique légèrement moindre pour les modèles hexa-cœurs. Ceux-ci voient leur bande passante mémoire passer de 22 Go/s en moyenne à 19 Go/s. C'est toujours plus que les 18 Go/s du Core i7 2600K et largement plus que les Phenom dont la bande passante mémoire oscille autour des 12 Go/s.
ScienceMark 2.0 x64 - Primordia
ScienceMark évalue les performances de nos processeurs en effectuant plusieurs calculs intensifs. Pas du tout multithreadé, ScienceMark dépend en premier lieu de la fréquence de fonctionnement de nos processeurs. Cela explique la première place du Core i7 2600K qui avec ses 3,8 GHz de fréquence maximale en Turbo est 6,7% plus rapide que le Core i7 990X (3,7 GHz de fréquence maximale avec Turbo). Pour le reste, le Core i7 990X se montre 4% plus rapide que son prédécesseur le Core i7 980X. Face au Phenom II X6 1100T, le Core i7 990X est 19% plus véloce.
Cinebench 11.5
Cinebench évalue les performances de nos processeurs en effectuant le rendu d'une scène 3D. Les six cœurs d'exécution de notre Core i7 990X le propulsent en tête du classement avec des performances presque 4% supérieures au Core i7 980X. Face au Core i7 2600K, le plus rapide des processeurs Sandy Bridge, le Core i7 990X est 34% plus performant. Le delta face au Phenom II X6 1100T, pourtant lui aussi doté de six cœurs d'exécution, grimpe à 56%.
Adobe Photoshop CS4
Nous mesurons sous Photoshop CS4 le temps nécessaire à l'application d'un filtre sur une image TIF de haute résolution. Les résultats sont exprimés en secondes, la lecture du graphique est inversée. En tête, nous retrouvons le Core i7 2600K, suivi à une seconde près du Core i7 990X. Le gain face au Core i7 980X n'est pas évident, mais face aux Phenom, les Core i7 sont outrageusement en tête.
Compression de fichiers - WinRAR 3.92 x64
Avec WinRAR nous mesurons, chronomètre en main, le temps nécessaire pour réaliser une archive de fichiers volumineux, de notre pile RAID vers le disque dur Seagate. Les résultats sont exprimés en secondes, la lecture du graphique est donc inversée. Le Core i7 990X se montre le processeur le plus rapide avec un très léger avantage sur le Core i7 980X et un avantage plus conséquent sur le Core i7 2600K. Si nos processeurs Intel affichent des résultats extrêmement proches, à la seconde près, la même opération sur un Phenom hexa-cœurs prend jusqu'à 30 secondes de plus !
Encodage vidéo - TMPGEnc 4.7
Avec TMPGenc, nous encodons au format MPEG2 une vidéo AVI DV. Le résultat est exprimé en secondes, la lecture du graphique est donc inversée. En tête nous retrouvons le Core i7 990X, suivi du Core i7 2600K. Les deux processeurs sont ici assez proches alors que le delta avec le Core i7 980X est faible : le passage en Core i7 990X fait gagner deux secondes sur le temps d'encodage.
Mathematica 5.2
Sous Mathematica 5.2, le Core i7 2600K, seul représentant de la génération Sandy Bridge est en tête. Il devance le Core i7 990X qui termine second. Face au Core i7 980X qu'il supplante, le Core i7 990X se montre 2,5% plus véloce. Face au Phenom II X6 1100T, l'écart se monte à 23%.
3DSMax 2010 - 1280*1024 - Radiosité
Le rendu de notre scène 3D de référence sous 3DSMax 2010 est un plébiscite pour Intel. Les résultats sont exprimés en secondes, la lecture du graphique est inversée. En tête nous retrouvons à égalité le Core i7 2600K et le Core i7 990X. Ce dernier offre un gain de performance imperceptible face à son prédécesseur. Face au Phenom II X6 1100T, le temps de rendu fond d'une douzaine de secondes.
Call Of Duty 4 v1.7 - 1024x768x32
Sous Call Of Duty 4, le plus rapide des processeurs est le Core i7 2600K. Le Core i7 990X termine second avec des performances 1% supérieures face au Core i7 980X. Face au Phenom II X6 1100T, le gain de performances pour le Core i7 990X est de l'ordre de 23%.
Crysis Warhead v1.1 - 1024x768x32 - Réglages Mainstream - x64/DX10
Même constat sous Crysis où le Core i7 2600K domine. Toutefois l'avantage est nettement plus réduit face au Core i7 990X. Ce dernier devance d'un cheveu le Core i7 980X alors que l'ensemble de nos processeurs Core affichent des performances très proches. Face au plus rapide des Phenom II, le Core i7 990X est 31% plus rapide.
Far Cry 2 - v1.03
Le Core i7 2600K est toujours le plus rapide avec ici des performances 9% supérieures face au Core i7 990X. Ce dernier délivre des performances identiques au Core i7 980X. Reste l'impressionnant écart entre Core i7 et Phenom II, de l'ordre de 37% si l'on considère le Core i7 990X et 50% avec le Core i7 2600K.
Quake Wars Enemy Territory - v1.5 - 1024x768x32
On referme notre série de tests avec Quake Wars qui propulse le Core i7 990X en tête, devant le Core i7 2600K. Face au Core i7 980X, le nouveau venu est 2% plus rapide. Et naturellement, face au Phenom II X6 1100T, l'écart est indécent : 58% de performances en plus pour Intel.
Consommation
Nous avons naturellement cherché à vérifier la consommation électrique des différents processeurs de ce dossier. Pour cela, nous utilisons un wattmètre qui relève la consommation de l'ensemble de la machine, c'est à dire directement à la prise. Nous procédons à deux mesures : une au repos, une en charge avec Prime 95.Au repos la consommation de nos processeurs n'appelle pas de commentaire particulier. Deux processeurs sortent toutefois du lot : le Core i7 2600K avec une consommation système dans les 120 Watts et le Phenom II X6 1100T avec la même consommation. En charge, l'histoire est différente : le système Core i7 990X atteint un pic à plus de 330 Watts soit une poignée de watts supplémentaires face au Core i7 980X. N'en demeure pas moins qu'en charge le Phenom II X6 1100T est bien moins gourmand... tout comme le Core i7 2600K !
Overclocking
Impossible de refermer ce test sans parler overclocking. De ce côté là, nous avons été agréablement surpris. Non seulement nous avons pu atteindre les 4 GHz en un tournemain, mais nous avons réussi à atteindre les 4,2 puis 4,4 GHz sans le moindre problème et de manière stable. Nous avons du coup relevé nos ambitions pour atteindre les 5 GHz. Objectif réussi puisque nous avons pu faire tourner le Core i7 990X à 5 GHz avec un bus système à 167 MHz et un coefficient à 30x. Si le système démarrait sans encombre il nous a fallu ajuster quelques tensions manuellement pour que Windows 7 se charge complètement sans écran bleu (ou noir). Pas moyen en revanche d'atteindre les 5,4 GHz de manière stable... malgré plusieurs tentatives !Divers essais d'overclocking dont un à 5 GHz
Conclusion
Retardé à de nombreuses reprises, puis finalement lancé dans la précipitation, le Core i7 990X est dans l'absolu le plus rapide des processeurs Intel, pas de doute à ce sujet. C'est aussi un bon moyen pour Intel de gommer une image quelque peu écornée avec l'affaire du bug Sandy Bridge.Tandis que la nouvelle plate-forme d'Intel en Socket LGA-1155 a du retard à l'allumage - la faute à un bug découvert dans les chipsets de la série 6 après commercialisation - Intel semble prolonger la vie de sa plateforme haut de gamme en socket LGA-1366. On croyait le Socket LGA 1366 condamné et voilà qu'en vérité Intel relance cette plateforme en lui insufflant de la vie... Au-delà du lancement du Core i7 990X, l'arrivée chez plusieurs fabricants de cartes mères de nouvelles références basées sur le chipset X58 est un signe qui ne trompe pas ! Même Intel se prête au jeu en donnant à sa SmackOver une descendance avec la DX58SO2.
Revenons quelques instants sur le Core i7 990X : s'il s'agit du processeur le plus rapide du moment, Intel ne force guère son talent puisque cette nouvelle référence n'est qu'un simple speed-bump. Faute d'une nouvelle révision du die, on se contente d'une augmentation de 133 MHz de la fréquence nominale, c'est bien peu mais cela permet d'occuper le terrain d'ici à la sortie des nouvelles puces AMD Bulldozer. Quant aux premiers processeurs hexa-cœurs d'Intel basés sur l'architecture Sandy Bridge, leur sortie aurait été aux dernières nouvelles repoussée... ceci expliquant peut être cela. On s'aperçoit tout de même dans nos tests que pour le jeu, les processeurs Core de seconde génération (autrement dit les Sandy Bridge) font mieux que le nouveau Core i7 990X.
Un mot enfin sur le prix du Core i7 990X, un prix forcément indécent : il faudra débourser un peu moins de 1000 euros pour acquérir la bête. Mais ce nouveau venu a tout de même un mérite : il fait mécaniquement baisser le prix des Core i7 970 et 960 et dans des proportions significatives ! C'est peut être finalement son seul intérêt ?