© ASRock
© ASRock

Dernière évolution des cartes mère AM4 signées ASRock, la X570S PG Riptide met l’accent sur une variation du chipset haut de gamme d’AMD. Le X570 perd ici son ventilateur pour une solution plus discrète et particulièrement bon marché.

Les plus
  • Très bon rapport qualité / prix
  • Chipset X570S silencieux
  • Contrôleur réseau 2,5 GbE
  • Très bonnes performances
  • Design réussi et esthétique
Les moins
  • Pas de WiFi, d'USB 20 Gb/s
  • Solution audio en retrait
  • Plaque I/O à fixer, un seul dissipateur M.2 fourni
  • Échauffement rapide des VRM

Évoqué à plusieurs reprises au cours des derniers mois, le chipset X570S serait une variation « optimisée » du X570 qu’AMD avait lancé en juillet 2019 pour accompagner la sortie de ses processeurs Ryzen série 3000, à base de cœurs Zen 2. « Serait » car AMD n’a rien annoncé de tel.

Pour l’Américain, il n’y a pas officiellement de mise à jour de son chipset et la dénomination X570S n’est pas de son fait. Reste que la disparition du ventilateur de chipset est, elle, bien réelle et sans doute le signe d’optimisations suffisantes pour s’en passer sans risquer le moindre danger. Proposée à moins de 200 euros, cette X570S PG Riptide a-t-elle d’autres arguments à faire valoir ?

Inévitable socket AM4... enfin pour encore quelques mois ! © Nerces

Fiche technique de l’ASRock X570S PG Riptide

Alors que d’autres fabricants ont annoncé la sortie de cartes mères « X570S », ASRock a été le plus réactif. Il a, le premier, été en mesure de nous proposer son produit, mais il nous faut tout de suite souligner que la disponibilité en boutique n’est pas encore évidente. ASRock n’est pas le plus présent chez les revendeurs hexagonaux et cette sortie toute récente de la X570S PG Riptide ne simplifie pas les choses.

L’ASRock X570S PG Riptide, c’est :

  • Format : ATX
  • Socket : 1x AMD AM4
  • Chipset : AMD X570S
  • Emplacements RAM : 4x DIMM 288 broches DDR4-5000 maximum
  • Capacité mémoire maximale : 128 Go, 32 Go par emplacement
  • Solution graphique : Oui, si intégrée au processeur
  • Slots d’extension : 3x PCIe 4.0 (16x, 4x, 2x), 3x PCIe 4.0 (1x)
    Solution multi-GPU : Oui (Quad CrossFireX et CrossFireX)
  • Réseau : 1x RJ 2,5 GbE (Killer E3100G), 1x M.2 WiFi/Bluetooth PCIe (vide)
  • Audio : 5x jack 3,5 mm stéréo, 1x S/PDIF Optique (Realtek ALC897 7.1)
  • Stockage : 1x M.2 PCIe 4.0 4x (jusqu’à 80 mm), 1x M.2 PCIe 4.0 4x + SATA 6 Gb/s (jusqu’à 80 mm), 6x SATA Rev 3 6 Gb/s
  • Ports USB : 2x USB-A 2.0, 4x USB-A 3.2 Gen 1, 1x USB-A 3.2 Gen 2, 1x USB-C 3.2 Gen 2 sur l’arrière et 4x USB 2.0 , 4x USB 3.2 Gen 1, 1x USB-C 3.2 Gen 1 sur l’avant (headers)
  • Autres connecteurs : 1x MiniDin 6 (PS/2), 1x HDMI 2.1, 7x ventilateurs / pompes (4 broches), 2x LED RVB (12V/3A), 2x LED RVB (5V/3A)
  • Logiciels : Pilotes, ASRock Phantom Gaming Tuning, ASRock Killer LAN, ASRock Polychrome RGB, ASRock APP Shop, Nahimic 3
  • Dimensions : 305 x 244 mm
  • Garantie : 3 ans constructeur
  • Disponibilité : Déjà disponible, à 199,95 €

Nous l’avions dit en introduction, si l’absence de ventilation sur le chipset est l’un des atouts les plus mis en avant par ASRock, nous notons aussi l’excellent positionnement tarifaire de cette PG Riptide qui est indiscutablement l’un des modèles X570 les moins onéreux. Forcément, il faut alors faire avec quelques concessions et l’équipement de cette carte mère n’est pas le plus riche que nous ayons pu observer : aucun contrôleur Bluetooth ou WiFi 6 n’est par exemple proposé par ASRock qui se contente d’un port M.2 dédié pour apporter pareille fonctionnalité.

Un simple dissipateur thermique pour coiffer le chipset X570 © Nerces

Chipset X570S : au revoir le ventilateur ?

Mis au point par AMD pour accompagner la sortie des Ryzen série 3000, le chipset X570 n’a pas été mis à jour depuis ce lancement de juillet 2019. Officiellement, l’Américain n’a donc pas jugé bon de revoir son chipset pour la sortie des Ryzen série 5000, preuve que malgré son « grand âge », il n’a pas à rougir de la comparaison avec les solutions Intel notamment. Soulignons notamment la prise en charge d’un maximum de 16 canaux PCIe 4.0, de 12 ports SATA 6 Gb/s, de 8 ports USB SuperSpeed+ (3.2) 10 Gb/s et de 4 ports USB 2.0 (480 Mb/s).

Diagramme officiel de la plateforme X570 © AMD

Des caractéristiques qui assurent une belle compétitivité à un chipset qui n’a d’ailleurs toujours pas de réel équivalent chez le concurrent de toujours, Intel. De fait, il n’y avait pas forcément de nécessité pour AMD de revoir son composant phare… si ce n’est peut-être cette question du ventilateur. Reste que, nous l’avons dit, il n’a pas officiellement proposé de révision de son X570 et le « S » accolé par plusieurs constructeurs au chipset aujourd’hui employé n’est pas de son fait. Un porte-parole de l’Américain comment la sortie de ce pseudo X570S de la sorte :

« Nous sommes ravis de voir nos partenaires ODM mettre sur le marché de nouvelles et innovantes cartes mères X570. Ces nouvelles cartes mères apportent une offre encore plus large à l’écosystème AMD socket AM4 pour les passionnés, les joueurs et les créateurs de contenu. Bien que nos partenaires ODM puissent choisir d’ajouter à leurs cartes mères des suffixes tels que -P, -X, -F, -M ou -S, cela n’indique en rien une modification du chipset AMD X570 lui-même ». Des propos qui ne laissent guère de place à l’interprétation, même si rendons-nous à l’évidence : le ventilateur du X570 a bel et bien disparu avec cette nouvelle génération de cartes mères « S ».

Simple et sobre, la X570S PG Riptide limite les carénages excessifs © ASRock

L’exemple de l’ASRock X570S PG Riptide

En mars dernier, nous étoffions nos tests de cartes mères avec l’ASRock X570 Taichi Razer Edition, un produit résolument haut de gamme qui se distinguait notamment par la présence de multiples LED pour lui donner un certain cachet. La gamme Riptide est à l’opposé de cette philosophie avec une très grande sobriété et au sortir de son carton, on a même un peu l’impression de se retrouver avec une carte mère « vide » : en réalité, c’est juste que les constructeurs abusent aujourd’hui des carénages en tout genre pour justifier la montée en gamme.

Dissipateur retiré, on peut observer les 10 phases de l'étage d'alimentation © Nerces

La X570S PG Riptide est un modèle que son fabricant veut accessible, il a donc retiré tous les artifices, les imposants radiateurs et autres systèmes d’éclairage. Cela n’empêche pas ASRock de bien faire les choses avec un PCB intégralement noir mat plutôt élégant. L’étage d’alimentation n’est pas aussi musclé que sur la Taichi Razer Edition, mais on profite encore d’un système 10 phases le tout étant « nourri » par deux connecteurs : un premier de 8 broches et un second de 4 broches. Bien sûr, le socket AM4 capable de gérer tous les modèles de Ryzen série 2000, 3000, 4000 ou 5000 sans exception est à proximité et, à ses côtés, on trouve les quatre emplacements mémoire.

Les quatre ports DIMM DDR4 à proximité du connecteur d'alimentation ATX 24 broches de la carte mère © Nerces

Ils acceptent des barrettes de DDR4 pour un maximum de 128 Go (32 Go par emplacement). Notons que pour cette carte, ASRock évoque une montée en fréquence par rapport à la Taichi Razer Edition avec une compatibilité jusqu’à la DDR4-5000… ce que nous ne pourrons pas tester faute de matériel suffisamment performant sous la main. Bien sûr, nous retrouvons ensuite presque « entremêlés » les ports PCI Express et les connecteurs M.2. À ce niveau, la X570S PG Riptide trahit son côté petit prix avec des caractéristiques convenables, mais en deçà de ce que proposait la Taichi Razer Edition.

Petit regret, seul le premier port M.2 est pourvu d'un dissipateur thermique © Nerces

On dispose ainsi de trois ports de longueur 16x, mais seul le premier est câblé en 16x, les deux autres se contentant de 4x et 2x. Ils sont complétés par trois ports de longueur 1x évidemment câblés en 1x. Des « limitations » aussi du côté des M.2 donc avec seulement deux ports là où de plus en plus de cartes mères en proposent trois voire même quatre sur le plus haut de gamme. Plus « gênant », seul le premier port est doté d’un dissipateur thermique. En revanche, merci le X570S, les deux M.2 sont câblés en Gen4x4 : le premier géré par le CPU, le second par le chipset.

Aucun affiche numérique, mais un bouton de Clear CMOS © Nerces

Faites attention, comme souvent, si ce second port est exploité par un SSD, il faut faire une croix sur de nombreux connecteurs SATA. De base, la X570S PG Riptide dispose de six ports SATA Rev 3 6 Gb/s, mais seuls trois d’entre eux seront donc actifs si le second M.2 est utilisé. Notez qu’un troisième connecteur M.2 est présent sur la carte : limité aux types 2230, il est destiné à recevoir un module WiFi / Bluetooth PCI Express. Eh oui, pour réduire la douloureuse, ASRock a choisi de ne pas intégrer le sans-fil en standard. Il faudra repasser à la caisse ou se contenter de l’Ethernet.

Un port M.2 2230 est disponible pour une carte WiFi / Bluetooth © Nerces

Pour le réseau câblé, il n’y a en revanche rien de spécial à signaler. Il n’est pas question de nous proposer du 10 GbE, mais le connecteur RJ45 2,5 GbE associé au contrôleur Killer E3100G devrait faire le job. Puisque nous évoquons les contrôleurs associés, il faut mentionner la présence d’un basique Realtek ALC897 : rien de dramatique, mais il est clairement très loin de ce que nous offrait ASRock sur la Taichi Razer Edition… il faut bien segmenter les gammes. Notre tour du propriétaire se poursuit du côté du chipset qui est surmonté d’un simple dissipateur – le ventilateur est aux abonnés absents – lequel est la seule source de lumière RVB de la carte.

Le petit accessoire de maintien prévu pour les cartes graphiques les plus imposantes © ASRock

Terminons en évoquant deux points. D’abord, proche du chipset, on peut fixer le graphic card holder, un accessoire qui agit comme un petit support pour la carte graphique. Des fabricants de cartes graphiques comme MSI proposent leur propre solution de « de soutien » avec leurs modèles les plus haut de gamme : de tels accessoires semblent plus convaincants que la solution proposée par ASRock, mais celle-ci a tout de même le mérite d'être fournie avec la carte mère.

La plaque pour l'I/O shield est à fixer manuellement... comme sur les cartes mères d'entrée de gamme © ASRock

Enfin, il nous faut évoquer la connectique générale de la carte qui, en interne, dispose d’un header USB-C 3.2 Gen2, d’un header USB-A 3.2 Gen1 et de deux headers USB-A 2.0. Pour l’I/O shield, la photo ci-dessous illustre la présence d’un bouton de flash BIOS, de borniers pour un éventuel WiFi, d’un port HDMI 2.1, de deux USB-A 2.0, d’un PS/2, de quatre USB-A 3.2 Gen1, d’un USB-A 3.2 Gen1, d’un USB-C 3.2 Gen2, d’un port S/PDIF optique et de cinq jack 3,5 mm puisque le Realtek ALC897 gère jusqu’au 7.1.

Un BIOS un peu frustre qui, heureusement, contient l'essentiel © Nerces

BIOS et accompagnement logiciel

Notre X570S PG Riptide rejoint la gamme Phantom Gaming d’ASRock comme on peut le voir sur les dissipateurs de l’étage d’alimentation. On le remarque également en jetant même un rapide coup d’œil au BIOS. Celui-ci est effectivement aux couleurs de la gamme avec cette omniprésence du noir et ce petit « éclair » rouge / rose. Cet aspect esthétique mis à part, le BIOS est à la mode ASRock. En d’autres termes, si l’essentiel est bien présent, nous sommes un peu déçus de voir le fabricant à ce point à la traîne par rapport à ses concurrents : par d’interface réellement graphique, pas de petit plus logiciel comme le MemTest d’Asus.

Activation de l'AMD fTPM switch en prévision de Windows 11 © Nerces

Reste donc que les options les plus importantes sont heureusement au menu. ASRock les range d’ailleurs plutôt bien et même si nous aimerions le voir évoluer vers quelque chose d’encore plus lisible, c’est le plus important : bien sûr, l’option AMD fTPM switch qui a fait couler tellement d’encre depuis l’annonce de Windows 11 est de la partie. Attention cependant, il faut la désactiver pour mettre à jour le BIOS. Soulignons aussi la possibilité de paramétrer voire désactiver le RVB de la carte mère, mais également que les options d’overclocking ne sont pas aussi nombreuses que sur des modèles plus haut de gamme. Ce n’est toutefois pas l’objectif d’une telle carte.

Phantom Gaming Tuning est l'outil de gestion de la carte sous Windows © Nerces

Enfin, évoquons l’accompagnement logiciel que nous propose ASRock au-delà du seul BIOS. À partir du CD livré avec la carte ou depuis le site officiel du fabricant, il est ainsi possible de récupérer et d’installer l’ASRock Phantom Gaming Tuning dont l’objectif est d’offrir des options de surveillance du système et de gestion de l’overclocking ou de la ventilation. Des softs comme l’ASRock Killer LAN ou Nahimic 3 viennent apporter quelques options aux contrôleurs réseau / audio alors que l’ASRock Polychrome RGB permet de gérer l’illumination et que l’ASRock APP Shop se charge de maintenir à jour tout ce petit monde. Rien de formidable, mais des outils globalement plutôt pratiques.

Polychrome Sync n'est guère mis à contribution du fait du très faible nombre de LED sur la carte © Nerces

Performances générales

Lors de nos tests des processeurs Ryzen série 5000, nous avions utilisé une carte mère à base de chipset X570, l’Asus ROG Crosshair VIII. Elle sert logiquement de référence pour ce nouveau test. Nous avons d’ailleurs été en mesure d’employer une configuration rigoureusement identique du point de vue matériel, seuls les logiciels ont logiquement évolué au fil du temps. Voici le détail de la configuration employée pour ces tests.

Notre configuration solidement équipée - et éclairée - pour les mesures de performances © Nerces
  • ASRock X570S PG Riptide, bien sûr
  • AMD Ryzen 9 3900X
  • Corsair iCUE H150i RGB Pro XT
  • 4x8 Go Corsair Dominator Platinum RGB 3600 MHz
  • SSD NVMe Corsair MP600 1 To
  • Asus TUF Gaming GeForce RTX 3080 OC

Bien sûr, en plus de l’Asus ROG Crosshair VIII Hero, nous avons profité de ce test pour comparer l’ASRock X570S PG Riptide à d’autres modèles de cartes mères AM4 passés entre nos mains. Nous faisons ainsi figurer les résultats obtenus – dans les mêmes circonstances – sur l’ASRock X570 Taichi Razer Edition et sur la MSI MPG B550 Gaming Carbon WiFi, une carte mère « entrée de gamme » du fait de l’intégration du chipset B550, lequel est un bon choix, mais limite l’accès au PCI Express 4.0.

Mesure de performances sous AIDA64 © Nerces

C’est maintenant une habitude, nos tests de mesure des performances débutent par un coup de projecteur sur le sous-système mémoire. Nos barrettes de Corsair Dominator disposant de réglages identiques d’une configuration à une autre, il n’est pas surprenant de voir que les résultats obtenus via AIDA64 soient à leur tour très proches. En réalité, nos quatre cartes mères se tiennent ici dans un mouchoir de proche et les écarts observés restent dans la marge d’erreur d’un tel test.

Mesure de performances sous GeekBench 5 © Nerces

Notre second test – Geekbench 5 – est l’occasion de se pencher davantage sur la seule question de la prise en charge du processeur. Là encore, les résultats sont très proches et ce n’est pas vraiment une surprise : l’impact du chipset sur de tels calculs est relativement limité. On note toutefois que les différences sont finalement plus prononcées que sur AIDA64 et si le B550 est un peu en retrait, nos trois X570 font pour ainsi dire jeu égal : l’ASRock X570S PR Riptide est en retrait d’un « pouième » de points par rapport à ses deux concurrentes.

Mesure de performances sous CineBench R20 © Nerces

Poursuivons les tests processeurs avec l’inévitable CineBench pour lequel nous utilisons toujours la version R20. En single-core, il est amusant de noter que nos cartes mères X570 obtiennent des résultats strictement identiques alors qu’en multi-core, elles se tiennent en quatre tout petits points. En réalité, le seul enseignement que l’on peut tirer de cette mesure, c’est le léger décrochage du B550.

Mesure de performances sous PCMark 10 © Nerces

Afin d’avoir une vision plus « globale » des performances de notre ASRock X570S PG Riptide, nous enchaînons avec le logiciel PCMark 10. Il s’agit d’un logiciel plus « généraliste » qui a l’avantage de simuler la véritable utilisation d’un PC et de ne pas se focaliser sur un sous-système précis. Trois mesures ont ainsi été mises en place afin de refléter différents scénarios, essentials, productivity et digital content creation. Là encore, les seules conclusions que l’on peut vraiment tirer de telles mesures, c’est que le B550 est un peu en retrait – rien de dramatique – et que nos trois cartes mères à base de X570 sont au coude-à-coude.

Mesure de performances sous CrystalDiskMark © Nerces

Notre mesure suivante se focalise logiquement sur la partie stockage. Nous ne multiplions pas ici les mesures et nous contentons de vérifier les performances du SSD M.2 en PCI Express 4.0 via les débits enregistrés sur notre SSD Corsair MP600. Il ne s’agit pas du modèle le plus rapide actuellement sur le marché, mais nous le conservons pour comparer avec les cartes mères précédentes… et, là encore, il est bien difficile de déterminer une quelconque hiérarchie avec CrystalDiskMark : les écarts sont pour ainsi dire infinitésimaux entre nos différentes plateformes.

Mesure de performances sous Windows 10, copie de fichiers © Nerces

Si les contrôleurs Ethernet embarqués sur les différentes cartes mères de notre panel ne sont pas tout à fait les mêmes, ils boxent clairement dans la même catégorie. Nous avons ici employé notre switch 10 GbE Buffalo MP2008 et pu vérifier qu’effectivement, nous obtenions des performances rigoureusement identiques d’une configuration à l’autre. Nous sommes un petit peu éloignés des maximums théoriques d’une interface 2,5 GbE sans que les choses soient catastrophiques : environ 225-230 Mo/s peu importe la carte mère retenue.

Un overclocking somme toute « classique » de notre Ryzen 9 3900X © Nerces

Comme toujours et avant de conclure sur cette ASRock X570S PG Riptide, nous faisons un petit commentaire sur l’overclocking sachant toutefois que ce n’est pas notre terrain de prédilection. Pour ce faire, nous avons cherché à pousser notre Ryzen 9 3900X. Sans grande surprise, le X570S installé par ASRock se comporte de la même manière que le X570 des cartes mères ASRock X570 Taichi Razer Edition et Asus ROG Crosshair VIII Hero passées entre nos mains. Nous avons monté la tension à 1,35 V pour garder un overclocking stable sur tous les cœurs à 4,475 GHz. Au-delà de ce seuil, notre système acceptait d’aller jusqu’au BIOS, mais impossible de ne serait-ce qu’amorcer le chargement de Windows.

Retenons l'absence de ventilateur de chipset sur une carte mère X570 par ailleurs plus que convenable © ASRock

ASRock X570S PG Riptide : l’avis de Clubic

Conclusion
Note générale
8 / 10

Si AMD ne reconnaît pas l’existence d’une véritable version « S » de son chipset X570, le fait est que des cartes mères équipées de ce X570 sont maintenant dépourvues de ventilateur sans que l’on puisse y trouver à redire. Notre X570S PG Riptide signée ASRock fonctionne effectivement sans le moindre problème et les usages qui pouvaient déclencher le ventilateur de la X570 Taichi Razer Edition ne semblent pas être affectés de quelque manière que ce soit.

De fait, cette X570S PG Riptide ravira les réfractaires à la moindre source de bruit, ceux qui traquent les décibels dans le moindre recoin de leur PC. Notons aussi que le tarif auquel la propose ASRock permet de disposer d’une véritable concurrente aux solutions B550 « haut de gamme » : on perd alors le bénéfice du WiFi intégré, mais on gagne plus de polyvalence dans la gestion du PCI Express 4.0. Bien sous tous rapports, cette X570S PG Riptide mérite indiscutablement que l’on se penche sur son cas avant de monter une configuration Ryzen série 3000 ou 5000.

Les plus
  • Très bon rapport qualité / prix
  • Chipset X570S silencieux
  • Contrôleur réseau 2,5 GbE
  • Très bonnes performances
  • Design réussi et esthétique
Les moins
  • Pas de WiFi, d'USB 20 Gb/s
  • Solution audio en retrait
  • Plaque I/O à fixer, un seul dissipateur M.2 fourni
  • Échauffement rapide des VRM