Sera-t-il possible un jour d'« entrer physiquement » dans un environnement virtuel ? Une start-up chinoise baptisée G-Wearables caresse l'espoir de réaliser une combinaison autonome qui, une fois enfilée et surmontée d'un casque de réalité virtuelle de type Oculus Rift, plongerait littéralement son porteur au coeur de l'action.
Au dos de la combinaison, un grand logement rigide en forme de sac à dos permet de loger l'ordinateur nécessaire au pilotage du casque. Sur le corps, un maximum de dix-sept capteurs de mouvement sont installés, au niveau des principales articulations, de façon à pouvoir mesurer et retranscrire les mouvements et déplacements à l'intérieur du casque. Le dispositif permettrait ainsi d'interagir avec un jeu ou une simulation de tous ses membres, sans qu'il soit nécessaire de tenir un contrôleur dédié.
Rencontré à Tokyo, à l'occasion du salon Ceatec, G-Wearables assure être aujourd'hui en mesure de faire fonctionner une telle combinaison, au prix toutefois d'une configuration informatique musclée. Il faudra cependant attendre pour que la pratique rattrape la théorie : à ce stade, la start-up est simplement en recherche de partenaires industriels, à commencer par des éditeurs de logiciels intéressés pour créer des applications de réalité virtuelle adaptées et implémenter les contrôles nécessaires.