Dévoilé il y a tout juste un an, le casque HoloLens reste encore aujourd'hui un concept sur lequel Microsoft ne souhaite pas communiquer abondamment. Pourtant, lors d'un événement qui s'est tenu à Tel Aviv, Bruce Harris, Microsoft Technical Evangelist, a partagé quelques informations supplémentaires.
Pour mémoire, HoloLens se différencie des casques de réalité augmentée (AR) ou virtuelle (VR). Avec le casque holographique de Microsoft, les applications pourront être contrôlées par l'utilisateur quelle que soit sa position dans l'espace et agiront de manière indépendante. Dans un foyer, on pourrait par exemple choisir de positionner Skype près de la TV dans le salon tandis qu'une application de recettes sera placée sur le plan de travail dans la cuisine.
Après avoir ouvert les inscriptions au mois d'octobre dernier pour 3000 dollars, Microsoft devrait livrer un premier prototype de HoloLens aux développeurs ce trimestre mais la société n'a pas communiqué sur une date ou un prix spécifiques pour une commercialisation auprès du public ou des entreprises.
M. Harris précise que les applications universelles seront exécutées de manière native et selon, le blog Petri, qui rapporte l'information, l'appareil ne reposera que sur les technologies sans fil Wi-Fi et Bluetooth. Il n'y aura pas d'option USB/HDMI. Le cycle de la batterie variera bien évidemment selon les usages de chacun. A l'heure actuelle, HoloLens offrirait entre 5,5 heures et 2,5 heures d'autonomie.
Le champ de vision obtenu serait équivalent à un écran de 15 pouces, lequel serait positionné avec une profondeur de champ d'environ 60 cm. M. Harris explique que ce choix vise à trouver un compromis entre l'expérience utilisateur, l'autonomie du casque ainsi que le coût de production. A l'avenir, Microsoft entend élargir la vision de l'utilisateur.
Bruce Harris a également démontré quelques spécificités d'usage et notamment la possibilité pour plusieurs utilisateurs de relier leurs casques pour interagir ensemble sur un même objet. Ces utilisateurs n'ont pas besoin d'être connectés au même réseau. Il suffirait simplement de partager un lien via Internet pour rejoindre une sorte de conférence virtuelle futuriste.
Publiée sur YouTube la vidéo de cette conférence a été rapidement effacée par Microsoft.