C'est comme d'habitude à travers une vidéo qu'iFixit dresse le bilan de son expérience de démontage. La version commerciale s'avère un peu plus complexe à démonter que les versions précédentes. L'une des raisons de ce constat : cette nouvelle version est techniquement plus aboutie que les précédentes, ce qui nécessite donc un peu plus de doigté au démontage. On trouve notamment, à l'intérieur, deux écrans OLED de 90 mm de côté, soit un par lentille, ce qui permet d'ajuster au mieux l'écart entre les yeux. A l'origine, on trouvait dans le modèle DK2 le même écran que celui du Galaxy Note 3, d'ailleurs estampillé Samsung.
iFixit explique que le démontage, tout comme sa réparation, peut éventuellement poser problème lorsqu'il s'agit d'aller en profondeur dans l'appareil, notamment en raison de câbles plats qui compliquent la tâche. Mais Oculus n'a pas vraiment eu le choix dans certains points de conception, en raison de la taille du casque et du nombre important de composants à faire rentrer à l'intérieur. Néanmoins, avec un peu de dextérité et les bons outils, certaines réparations ne devraient pas poser de problème, notamment du côté des écouteurs très faciles à enlever. Au rang des constats un peu aberrant, on notera qu'il n'y a pas d'autres moyens d'enlever la sangle de fixation que de la couper avec une paire de ciseaux.
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Résultat : la version commerciale de l'Oculus Rift écope d'un 7/10 de la part d'iFixit, ce qui n'est pas une mauvaise note en soit, mais à titre de comparaison le DK2 avait obtenu la note de 9/10 en 2014. Peut mieux faire, donc !