Google a travaillé ses plans selon trois niveaux, qui tous impliquent des téléphones équipés d'Android. Pour ce premier pallier, la firme annonce qu'elle certifiera les appareils produits par les grands noms du secteur, de façon à garantir qu'ils répondront bien au niveau minimum d'exigences requises (selon Google) pour la réalité virtuelle. Les détails techniques n'ont pas été précisés, mais Google indique que tous les fabricants qui travaillent sur son environnement auront des modèles compatibles.
A l'étage suivant, celui du casque, Google annonce avoir travaillé à la mise au point d'un design de référence qui sera proposé à ses partenaires pour que ceux-ci élaborent des équipements compatibles avec leurs smartphones et tirant parti au mieux des capacités d'Android N en la matière.
Le casque s'accompagne d'un contrôleur dédié, tout simple, semblable à une petite télécommande mais doté de capteur permettant de détecter finement son orientation, de façon à ce qu'il puisse servir de pointeur dans une application VR. Après le cardboard en carton, qui fonctionnait avec n'importe quel appareil, Google estime donc qu'il est temps de faire fonctionner en adéquation un smarpthone équipé des capteurs idoines et un casque adapté, ce qu'a déjà bien compris Samsung avec son Gear VR.
Au dernier niveau, celui des applications, le moteur de recherche a logiquement concentré ses efforts autour de Google Play, qui va donc s'ouvrir largement aux applications dédiées, via une série de partenaires prestigieux allant des éditeur de jeu aux distributeurs de contenus. Google Play disposera donc d'une interface dédiée, chargée de servir de porte d'entrée vers les contenus et services que commercialisera la plateforme.
Daydream, qu'on attendait plutôt comme un Android VR, doit voir le jour d'ici la fin de l'année.