L'Arcep dévoile ses chiffres concernant le marché français des Télécoms et le nombre d'abonnements sur le territoire. Le régulateur précise qu'en matière de haut et de très haut débit (débit ascendant supérieur à 30 Mbit/s), la progression reste constante puisque le marché enregistre une hausse de 310 000 abonnements au troisième trimestre. Sur un an, cet accroissement net s'élève même à 1,3 million, ce qui représente une hausse de 6%.
En détails, le haut débit classique représente la majeure partie du marché avec 22,140 millions d'abonnement pour 35,3 millions de lignes (+260 000 sur le trimestre). L'ADSL s'arroge ici la part du lion avec exactement 21,730 millions d'abonnements. Par contre, l'usage de la fibre (FTTH) reste quant à lui plus confidentiel puisqu'il ne rassemble que 270 000 abonnements. A peu de choses près, il y a donc autant de nouveaux abonnés au haut débit sur ce trimestre que de titulaires effectifs d'une ligne en fibre en France.
En effet, le très haut débit reste largement dominé par les réseaux se terminant en câble coaxial. Ces derniers totalisent d'ailleurs plus d'un million d'abonnements. Pour autant, la progression de la fibre (FTTH), bien que faible en valeur connait une progression d'environ 60% sur un an. Le régulateur tient tout de même à préciser que le nombre total de logements éligibles aux offres très haut débit supérieur ou égal à 30 Mbit/s concerne désormais 8,83 millions de logements, « dont 3 450 000 se situent en dehors des zones très denses », ajoute-t-il.
La situation pourrait se décanter prochainement puisque les opérateurs disposent devant eux d'un nombre important de logements éligibles ne disposant pas encore d'abonnement. L'Arcep estime d'ailleurs à 83% le nombre d'abonnés éligibles mais non abonnés. De même, les opérateurs ont répété ces derniers jours que leurs regards étaient désormais tournés vers les réseaux de très haut débit fixe et mobile (4G).