Alors qu'en 2009, 14% des lignes ouvertes au sein de l'Union proposaient une vitesse à au moins 10Mbps, le taux est passé à 29% en juillet 2010. Notons également que 5% des lignes offrent un débit supérieur ou égal à 30Mbps. Parmi ces dernières, 0,5% affichent une vitesse supérieure à 100Mbps. Dans un communiqué officiel la commission rappelle que dans le cadre de la stratégie numérique 2020, l'objectif est que 50% des foyers de l'Union puissent bénéficier d'un accès à 30Mbps notament pour permettre le déploiement de nouveaux services comme la TVHD.
Le nombre d'abonnés a également augmenté et Bruxelles estime aujourd'hui que 25,6% de la population surfe désormais sur le haut-débit contre 23,9% l'année dernière. A titre d'information, ce taux est de 31,1% en France et de 38,7% aux Pays-Bas (en pôle position). Il s'agit cependant de relativiser car cette croissance n'est que de 8% cette année contre 11% en 2009. Il y avait au mois de juillet 128 millions de lignes fixes haut débit pour 220 millions de foyers au total dans l'UE. La connexion ADSL est la plus répandue (100 millions de lignes) mais enregistrerait un déclin face à la fibre optique (1,7% de PDM) et le câble. Notons qu'en Suède 24% des accès haut-débit sont déployés via la fibre (FTTH).
Du côté de l'Internet haut-débit mobile (hors or téléphonie mobile), c'est la Finlande qui mène la danse avec plus d'un cinquième de la population (21,5%) bénéficiant d'une clé 3G ou d'une carte PCMCIA 3G. Dans l'Hexagone, ce taux n'est que de 3,7% et donc en dessous de la moyenne européenne (6,1%).
Rappelons que l'objectif de la Commission pour 2013 était l'accès à Internet haut-débit (indépendamment de sa vitesse) à tous les habitants de l'UE ; une mesure qui se traduira notamment par l'ouverture du spectre des fréquences radio-électriques.