Il faut dire qu'il y avait de quoi déchaîner les critiques. Le logiciel de « contrôle du téléchargement » proposé par Orange pour 2 euros par mois et coupant tout accès au P2P laissait passer quelques belles failles. Certains blogs expliquaient même avoir capturé les paquets envoyés par le logiciel vers Internet, sans la moindre difficulté, puisque ceux-ci transitaient en clair.
Orange précise que « 22 personnes ont souscrit à l'offre, mais aucune ne l'avait effectivement activé ». De même, suite à ces déboires, l'opérateur a « décidé de ne pas envoyer les clefs d'activation » nécessaires pour l'installation du logiciel.
Cette expérience aura montré qu'il est dangereux de jouer avec l'ignorance de certains internautes ou de surfer sur l'actualité en proposant des services non-adaptés aux consommateurs. Orange aura simplement voulu devancer le logiciel de sécurisation attendu dans le cadre de la loi Hadopi. L'effet est pour le moins... raté.