© Ubisoft
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Les tricheurs de Rainbow Six Siege sur consoles qui utilisent des outils permettant de profiter d'un combo clavier/souris risquent d'avoir une mauvaise surprise.

Dans un effort pour dissuader l'utilisation de telles solutions de triche (mieux vaut tard que jamais, le jeu étant sorti en 2015), Ubisoft a ainsi présenté un système de contre-mesure fort justement appelé « Mousetrap ».

Pris le clavier/souris dans le sac

C'est un lieu commun au sein de la communauté des joueuses et joueurs FPS : le combo clavier/souris est sur ce genre de jeux nettement supérieur à une manette. Dans une vague tentative d'être compétitifs, des tricheurs sur consoles de tels titres multijoueur comme Overwatch ou, en l'occurrence, Rainbow Six Siege ont donc employé des solutions de triche appelées « input spoofing ».

Parmi les plus connues, nous avons XIM APEX, Cronus Zen, ou encore ReaSnow S1. Ceux-ci permettent ainsi de faire fonctionner clavier et souris sur des versions consoles pour écraser les joueurs à la manette. En plus de cela, ces outils s'accompagnent des joyeusetés habituelles telles qu'une visée assistée, la possibilité de voir à travers les murs et tant d'autres options similaires.

Si d'autres FPS multijoueur pris d'assaut par ces solutions de triche ont rapidement mis en place des contre-mesures, Ubisoft s'y colle assez tardivement sur Rainbow Six Siege avec le système Mousetrap.

Contre-mesures antiterroristes

Ce système était en réalité déjà en place depuis plusieurs saisons, mais avait besoin d'être peaufiné pour déceler précisément les instances de triche précitées. Ubisoft a donc dévoilé ses plans sur le sujet à l'annonce de la nouvelle mise à jour majeure de son FPS compétitif.

« Nous savons exactement quels joueurs utilisent un logiciel d'input spoofing, et quand », a indiqué Jan Stahlhacke, chef de l'équipe de programmation du gameplay sur le jeu. Les joueurs ainsi identifiés vont faire les frais du système Mousetrap, qui vise à drastiquement augmenter sur les comptes fautifs le temps de réponse. Tant que le tricheur ne débranche pas son combo clavier/souris et n'effectue pas plusieurs parties à la manette, son expérience de jeu se transformera en cauchemar bien mérité.

On dit que tout vient à point à qui sait attendre, mais Ubisoft n'a cependant pas pensé aux joueurs atteints de handicap et n'ayant pas d'autre choix que de jouer avec un autre périphérique que la manette. Ceux-ci doivent ainsi contacter l'équipe pour expliquer en quoi Mousetrap risque de nuire à leur expérience de jeu. Une faille potentielle à l'imparable piège à souris ?

Source : Ubisoft