Pour Sandisk, le SSD dispose maintenant des arguments nécessaires pour devenir le successeur des disques durs magnétiques à 10 000 et 15 000 tours par minute employés dans l'univers des serveurs. Si la mémoire Flash garantissait déjà des accès quasi instantanés et des débits soutenus, il lui manquait encore la capacité pour détrôner son aîné. Le retard est désormais comblé, puisque le fabricant américain propose maintenant à son catalogue l'Optimus Max, un SSD de 4 To au format 2,5 pouces.
Destiné au monde des serveurs, ce SSD fait appel à l'interface SAS (Serial Attached SCSI) à 6 Gb/s et offre des performances en phase avec celles que l'on connait dans l'univers du stockage grand public : Sandisk promet ainsi 400 Mo/s en lecture ou écriture séquentielle, et un maximum de 75 000 IOPS sur des fichiers de 4 Ko. Le stockage est assuré par de la mémoire eMLC, gravée en 19 nanomètres.
Jusqu'ici, il fallait envisager de passer par des cartes PCI-Express, plus difficiles à intégrer, pour atteindre de telles capacités. L'Optimus Max logera quant à lui dans un emplacement 2,5 pouces, avec une restriction toutefois : son épaisseur est de 15 mm, contre 9,5 mm sur la plupart des SSD à ce format. Sandisk l'associe à une garantie qui court pour cinq ans, dans la limite de l'endurance du produit, définie comme allant de 1 à 3 écritures complètes du disque par jour (Drive Writes Per Day).
Sandisk n'a pour l'instant communiqué aucun prix.