Samsung en avait démarré l'échantillonnage fin août, un mois après avoir démarré la production de masse de puces équivalentes de 64 Go.
Cette « eMMC Pro Class 1500 » de 128 Go se matérialise sous la forme d'une puce « extrêmement fine » de 12 x 16 mm. Elle repose sur de la NAND toggle DDR 2.0 fabriquée en vingtaine de nanomètre (20 nm class), et revendique des taux de transferts de 140 et 50 Mo/s en lecture et écriture séquentielle, et de 3500 et 1500 IOPS en lecture et écriture aléatoire. Des prestations inférieures à un SSD, mais nettement au-dessus des cartes microSD les plus performantes.
Les puces eMMC, pour embedded MultiMedia Card ou carte multimédia embarquée, constituent la mémoire interne de dispositifs mobiles variés. Leur capacité maximale aura longtemps stagné à 64 Go, ce qui explique que les smartphones, tablettes et baladeurs multimédia y aient plafonné, mais elle double finalement. Avec la démocratisation de la Full HD sur ce type d'appareils, en décodage comme en affichage, une telle capacité a du sens. 128 Go n'accueillent jamais qu'une quinzaine de films de 8 Go.