Du 1er juillet au 30 septembre, Seagate a donc vendu 51 millions de disques durs et enregistré des revenus de 2,8 milliards de dollars, contre respectivement 57,8 millions et 2,7 milliards pour son rival. Mais le numéro deux, qui n'a pas encore entamé le processus de rachat de Samsung, a dégagé un bénéfice net sensiblement inférieur à celui de son concurrent, de 140 millions de dollars contre 239.
La commission européenne a d'ailleurs approuvé mercredi 19 octobre le rachat de Samsung, annoncé le 19 avril dernier. La transaction, de 1,4 milliard de dollars, est toujours attendue pour la fin de l'année. Cette acquisition permettra notamment à Seagate de se renforcer sur le front du SSD, un marché en pleine expansion.
En Thaïlande enfin, victime ces temps-ci d'une mousson anormalement abondante et donc d'inondations, les deux usines de Seagate étaient aux dernières nouvelles (le 12 octobre) pleinement opérationnelles. La chaîne d'approvisionnement est en revanche mise à mal et Seagate a prévu de réduire la voilure, mais dans une moindre mesure que Western Digital.