La nouvelle famille « Barracuda » unique facilite pour commencer le choix d'un modèle, tant pour le client final que pour le distributeur ou l'assembleur, qui n'a plus à s'y retrouver avec les variantes « Green » ou « XT », tout en réduisant l'inventaire et donc les coûts pour ces deux derniers.
La disparition de la famille « Barracuda Green » est compensée par la démocratisation des plateaux de 1 To, à partir du modèle de cette capacité, et ce malgré la généralisation de la vitesse de rotation à 7200 tr/min.
Certains disques durs requièrent par conséquent moins de plateaux à capacité équivalente. Dans le cas du modèle de 1 To par exemple, un seul plateau tournant à 7200 tr/min consomme aussi peu d'énergie que les deux à 5900 tr/min du précédent modèle « Green », tout en tirant mécaniquement parti de l'augmentation de densité pour délivrer des performances supérieures.
Le nouveau contrôleur n'est pas en reste puisqu'il repose désormais sur une puce double-cœur et prend en charge la DDR2 pour la mémoire cache. Les modèles de 250, 320 et 500 Go en embarquent d'ailleurs 16 Mo, ceux de 750 Go, 1, 1,5, 2 et 3 To 64 Mo. Il prend également en charge l'interface Serial ATA à 6 Gbps mais n'en tire parti qu'à partir du cache puisque ces derniers revendiquent des débits de 210 Mo/s en lecture et de 156 Mo/s en écriture, contre respectivement 144 et 125 Mo/s pour les premiers.
Les nouveaux disques durs « Seagate Barracuda » de 1 à 3 To seront commercialisés de 72 à 180 dollars. Compte tenu des événements en Thaïlande, aucune date n'a en revanche été avancée. De nouveaux disques durs hybrides à mémoire flash succèderont enfin prochainement à la famille « XT ».