Pour rappel, les deux firmes sont actuellement au centre d'une bataille portant sur l'embauche d'un employé au sein de Western Digital. Cet ex-salarié de Seagate aurait emporté dans ses cartons des informations considérées comme confidentielles ainsi que des « secrets de vente ».
Dans un communiqué, John Coyne, p-dg de Western Digital a fait savoir qu'il n'accepterait pas les conclusions de l'arbitrage : « nous ne pensons pas qu'il existe de base légale pour justifier cette somme. Au contraire, nous estimons que la société a agi correctement, c'est pourquoi nous réfuterons vigoureusement toute plainte. Cela n'affectera pas notre capacité à conduire nos opérations, à retrouver notre niveau d'activités notamment en Thaïlande ou d'obtenir les autorisations nécessaires à l'acquisition d'Hitachi ».
L'issue du conflit est donc encore loin d'être connue. D'autant que le temps semble jouer en la faveur de Western Digital. Pour cause, Seagate risque d'avoir énormément de mal à prouver que certaines informations confidentielles ont bien été dérobées.