Le « SandForce SF-2200 » revendique effectivement un taux de transfert soutenu de 500 Mo/s en lecture comme en écriture, 60 000 IOPS en écriture aléatoire en rafale, arbitrairement bridé à 20 000 IOPS en écriture aléatoire soutenue. Il adopte donc naturellement l'interface Serial ATA à 6 Gb/s (750 Mo/s), d'ores et déjà démocratisée mais jusqu'à présent inexploitée, puisque un tel débit sature nettement celui du SATA à 3 Gb/s.
Le « SF-2100 » se contente quant à lui d'une interface Serial ATA à 3 Gb/s et plafonne ainsi à 250 Mo/s en lecture ou écriture séquentielle. L'écriture aléatoire soutenue est quant à elle bridée à 10 000 IOPS.
Les SandForce de la famille SF-2000 font en outre appel à un algorithme de correction d'erreur ECC plus robuste, l'algorithme BCH sur 55 bits en lieu et place de l'algorithme RS sur 24 bits, ce qui les exempte de surcapacité et leur permet d'exploiter la totalité de la mémoire.
Ils prennent d'ailleurs en charge une grande variété de puces de mémoire Flash, en SLC ou MLC, à 2 ou 3 bits par cellule, en vingtaine ou trentaine de nanomètre et avec ou sans architecture toggle-mode, pour une capacité maximale s'échelonnant de 64 à 512 Go, en fonction du nombre de canaux de chacune des (trop ?) nombreuses variantes du contrôleur.
Les premiers SSD adoptant l'un de ces contrôleurs devraient voir le jour au CeBIT, qui prendra place à Hanovre du 1er au 5 mars.