Aucun de ces nouveaux SSD n'est d'ailleurs aussi encombrant qu'un modèle conventionnel, bien que l'un d'eux emploie la même connectique. Ils ont en commun une consommation électrique de seulement 10 mW au repos.
Le « SanDisk U100 SSD » est effectivement proposé notamment au format SATA demi-taille, en plus du format mSATA. Il succède ainsi au P4, lancé il y a tout juste un an, en en doublant les performances. Décliné en capacité de 8 à 256 Go, il revendique des taux de transfert honorables de 450 Mo/s en lecture et de 340 Mo/s en écriture séquentielle, et exploite par conséquent l'interface Serial ATA à 6 Gbps.
L'« i100 iSSD » culmine quant à lui à une capacité maximale de 128 Go et à un taux de transfert en écriture de 160 Mo/s, mais se destine aux tablettes en s'en tenant en contrepartie à une puce BGA de 16 x 20 x 1,85 mm à souder directement sur un circuit imprimé.
SanDisk a enfin annoncé la préparation de nouvelles puces « iNAND Extreme » offrant des taux de transfert de 80 Mo/s en lecture et de 50 Mo/s en dépit de dimensions particulièrement réduites de 12 x 16 x 1 mm. Leur épaisseur en particulier est un point décisif pour les téléphones ou tablettes auxquels elles se destinent. Prévues en capacités de 16 à 64 Go, elles ont par exemple vocation à permettre la capture de vidéos Full HD en 3D et à accélérer le transfert depuis et vers un ordinateur.
Ces composants étant plutôt destinés aux fabricants de produits finis, aucun prix ni aucune date n'ont été annoncés pour le grand public. Mais on sait que l'« U100 SSD » est par exemple déjà embarqué dans au moins un ordinateur portable.