Le concept a le vent en poupe, car il mêle le meilleur des deux mondes, en toute transparence pour l'utilisateur. Combiner le faible coût au gigaoctet d'un disque dur et les hautes performances d'un SSD permet d'offrir un support de stockage à la fois aussi performant qu'un SSD et aussi généreux qu'un disque dur.
Face aux solutions concurrentes d'Intel et de Seagate, celle d'OCZ met l'accent sur la performance, quitte à être plus onéreuse. Le « RevoDrive Hybrid » est effectivement au SSD ce que le Seagate Momentus XT ou l'Intel Smart Response sont au disque dur. Le disque dur est ici l'appoint d'un SSD performant, et non l'inverse.
Non content d'offrir une capacité confortable de 100 Go, de quoi maintenir en « mémoire cache » tous les logiciels mais aussi l'essentiel des données qu'on utilise au quotidien, ce SSD délivre jusqu'à 910 Mo/s en séquentiel et 120 000 IOPS en aléatoire. De quoi largement justifier l'emploi de l'interface PCI-Express x4, puisque le Serial ATA à 6 Gbps plafonne à 750 Mo/s.
Les fichiers identifiés par la « Virtualized Controller Architecture 2.0 » comme étant peu utilisés restent quant à eux sur le disque dur de 1 To au format 2,5 pouces.
L'« OCZ RevoDrive Hybrid » est commercialisé dès à présent dans le monde entier au prix public de 500 dollars, soit l'équivalent de 350 euros HT. Le tarif devrait varier entre 399 et 449 euros en France, selon OCZ. À titre de comparaison, un SSD de dernière génération de 128 Go et un disque dur 3,5 pouces de 1 To se négocient séparément environ 300 dollars. Gérer soi-même la répartition des données est donc une alternative économique qui fait réfléchir.