C'est ce qu'on appelle un test de longue haleine. Après de longs mois de sollicitations continues, tous les SSD lancés dans cette épreuve inévitablement fatale sont arrivés au bout de leurs forces. Les Corsair Neutron GTX 240 Go, Intel 335 240 Go, Kingston HyperX 3K 240 Go, Samsung 840 250 Go et Samsung 840 Pro 256 Go ont tous rendu l'âme. Mais pas au même moment.
Le Samsung 840 250 Go a été le premier à montrer des signes de faiblesses, avec des erreurs dès 300 To d'écriture. Finalement, il a définitivement rendu les armes vers 900 To, après les Kingston HyperX 3K (728 To en données incompressibles) et l'Intel 335 (750 To). Le Corsair Neutron GTX les a suivis de près, en cédant après 1,2 Po.
Après 2 Po d'écriture, restaient donc en course le 840 Pro de Samsung, et un second HyperX 3K de Kingston, sur lequel étaient écrites cette fois des données compressibles. Au lieu des 2 Po, les NAND n'avaient alors subi l'écriture que de 1,4 Po de données.
Cela n'a toutefois pas suffi au SSD Kingston, qui n'a pas survécu à une coupure de courant survenue juste après le passage des 2 Po. Dernier survivant de cette mission suicide, le 840 Pro de Samsung est parvenu à supporter 2,4 Po avant de succomber.
Pour atteindre ce chiffre, il faudrait, dans un contexte plus raisonnable, écrire 20 Go de données par jour pendant... 329 ans.
Évidemment, tous les échantillons ne se valent pas et ces résultats ne sont pas à prendre au pied de la lettre, mais cette endurance a de quoi rassurer les plus sceptiques.