Mise à jour du 4 mars, à 10h07 :
La justice décide de confisquer le drone du journaliste et le condamne à une amende de 1 000 euros. Le professionnel britannique, travaillant pour la chaîne Al-Jazeera, est reconnu coupable d'avoir fait voler un drone au dessus de Paris sans avoir préalablement demandé d'autorisation auprès des autorités.
La peine a été acceptée par le journaliste. L'affaire devrait donc en rester là.
Article original, publié le mardi 26 février 2015, à 18h33 :
Depuis plusieurs jours, des informations font état de survols d'une partie de la capitale par des drones. L'un d'entre eux a été identifié mercredi. Selon l'AFP, il s'agissait de trois journalistes de la chaîne Al-Jazeera, deux Britanniques et un Belge. Ces hommes utilisaient ce matériel dans le bois de Boulogne dans le cadre d'un reportage.
L'un d'entre eux (le pilote) a plaidé coupable. Selon cette procédure, récurrente dans ce type d'affaires, la justice va rapidement proposer une peine au prévenu. S'il l'accepte, il devra s'y plier mais aucune autre poursuite ne pourra être initiée. A défaut, l'affaire sera renvoyée en correctionnelle.
Toujours est-il que le journaliste qui pilotait le drone devrait être présenté la semaine prochaine devant un magistrat. Quant aux autorités, elles rappellent que, sans autorisation, le survol de la capitale est interdit, y compris par des drones. La police indique également qu'elle poursuit ses enquêtes quant aux autres vols enregistrés les nuits précédentes.
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