Parrot pourrait sortir de sa mauvaise passe grâce à un contrat signé avec les forces armées américaines. L'entreprise d'Henri Seydoux souhaite se réorienter vers le secteur professionnel.
L'avenir semble enfin plus radieux pour les équipes de Parrot. Le constructeur spécialisé dans les drones vient de remporter un appel d'offres organisé par l'US Army.
Parrot va développer un drone léger pour la reconnaissance militaire
Le français, ainsi que cinq autres entreprises, viennent de signer un contrat portant sur le développement d'une nouvelle génération d'appareils de reconnaissance. Le budget total du programme est de 11 millions de dollars.Parrot sera chargé de concevoir un prototype léger (1,3 kg au maximum) de drone déployable rapidement sur les terrains d'opération. Pour répondre aux exigences des militaires américains, il devra également posséder une autonomie de 30 minutes et de trois kilomètres.
Dans un communiqué, Henri Seydoux se félicite de cette décision et indique que « les Etats-Unis ont toujours été un marché de premier plan pour le Groupe Parrot, tant pour notre gamme de drones grand public que pour nos solutions avancées destinées aux professionnels ».
L'avenir du constructeur passera désormais par le secteur professionnel
Ce contrat montre la volonté de Parrot de recentrer ses activités vers le monde professionnel. L'entreprise a traversé des mois difficiles, avec l'échec de son dernier modèle Anafi, et une concurrence féroce de DJI, le constructeur chinois aujourd'hui leader du secteur sur le marché grand public. Parrot a du procéder à de nombreux licenciements pour garder la tête hors de l'eau.Toutefois Henri Seydoux assure que son entreprise gardera un pied dans le secteur grand public et a déjà quelques idées pour tenter de séduire à nouveau les consommateurs, comme il l'avait indiqué aux Echos en mars dernier : « Pour moi, le futur des drones, ce sont des drones plus petits, qui répondent à un double usage, grand public et professionnel. On veut faire le drone qu'on achète sur Amazon ».
Source : Les Echos