L'histoire d'amour entre Wikipédia et le navigateur open-source Brave continue. En mars 2019, le co-fondateur de Wikipédia, Larry Sanger, recommande Brave, qu'il apprécie pour son absence de tracking et qu'il décrit comme « performant et agréable à utiliser ». Aujourd'hui, Wikipédia va plus loin.
La plateforme collaborative a rejoint Brave en tant que créateur certifié. Pour Wikipédia, cela constituera un nouveau moyen d'obtenir des dons.
Pérenniser les dons de Wikipédia
Régulièrement, les utilisateurs de Wikipédia reçoivent un message. Celui de Jimmy Wales, directeur de l'encyclopédie en ligne, réalisant un appel aux dons. Le message, toujours similaire dans son contenu, rappelle que la plateforme est collaborative, et qu'elle s'appuie avant tout sur les dons pour couvrir ses dépenses.Le prochain message pourrait cependant évoluer, précisant que la plateforme peut désormais recevoir des BAT (Basic Attention Token), une cryptomonnaie basée sur l'Ethereum.
Wikipédia rejoint ainsi un potentiel de dons plus vaste, la communauté active de Brave étant constituée, d'après ses dires, de 240 000 éditeurs et créateurs et de 7 millions de membres actifs. Bien entendu, les modes de dons traditionnels, en particulier via Paypal, restent valides.
Brave dispose d'un système entier concernant les dons, baptisé Brave Rewards et doté d'un « wallet » dédié à sa cryptomonnaie. Pour les donateurs, il est possible de réaliser des dons ponctuels ou réguliers. Début août, l'organisme l'a amélioré, rendant les donations en BAT possibles sur Twitter.
Alliance logique
L'intérêt financier est évident pour Wikipédia. Outre les dons, Brave reverse une partie des revenus générés par la publicité aux sites sur lesquels elle est affichée. Seule condition à cela : que le créateur soit vérifié, ce qui est désormais le cas pour Wikipédia.Mais il faut souligner que les deux sociétés ont aussi une certaine idée de l'éthique en commun. D'un côté, une plateforme qui a pour ambition de mettre la connaissance à disposition de tous et toutes, avec une certaine vision de l'open-source. D'un autre côté, un navigateur, lui-même open-source, dont la volonté est de redistribuer équitablement les revenus issus de la publicité web.
En outre, Brave propose des prestations empêchant le tracking : c'est l'une des raisons pour lesquelles Larry Sanger l'a préféré à Chrome ou à Mozilla Firefox. Le P-D.G et cofondateur de Brave, Brendan Eich, conclut ainsi son communiqué : « Brave et Wikipédia sont alignés dans leurs objectifs de promouvoir des contenus de qualité sur le Web, sans trackers et publicités invasives, et pour la création d'un écosystème numérique qui aident les créateurs à partager leur travail ».
Source : Brave.com