Et en même temps ! Des chercheurs ont mis un point un nouveau dispositif qui peut capter l'énergie solaire et la transformer en hydrogène et en électricité. Et son efficacité serait bien supérieure à celle d'autres appareils du même type.
De nombreuses équipes de recherche, partout dans le monde, œuvrent pour trouver des alternatives aux énergies fossiles limitées. Une piste intéressante consiste à tirer profit de l'hydrogène, abondant sur Terre, mais cette méthode présente plusieurs limites, que des scientifiques du Berkeley Lab tentent de dépasser.
Les limites de la photosynthèse artificielle
Les piles à combustible à hydrogène représentent un espoir dans la quête d'énergies renouvelables. En effet, ces appareils sont particulièrement écologiques puisqu'ils n'utilisent que des gaz et rejettent simplement de l'eau. Mais pour les exploiter, il faut de l'hydrogène, et ce n'est pas si simple à produire.Pour y parvenir, des scientifiques ont déjà réussi à créer des dispositifs de photosynthèse artificielle, séparant l'hydrogène et l'oxygène dans l'eau, grâce à l'énergie solaire. Seul problème : ces outils ne sont capables d'exploiter qu'une petite partie de la lumière du soleil qu'ils reçoivent, pour une efficacité d'environ 6,8 %.
Liberté pour les électrons
Pour Gideon Segev, chercheur au Berkeley Lab, cette méthode revient à « conduire une voiture en première vitesse en permanence », à cause des électrons du silicone qui, n'ayant pas d'endroit où se déplacer, perdent leur énergie.Pour résoudre ce problème, l'équipe de scientifiques a ajouté un contact électrique, accolé à la partie en silicone, permettant ainsi aux électrons de s'échapper. Cet élément permet ainsi de séparer le courant généré par l'énergie solaire, une partie servant à créer de l'électricité, et l'autre à isoler l'hydrogène de l'oxygène dans l'eau.
Ce nouveau dispositif posséderait une efficacité de 20,2 %, soit 13,4 % de plus qu'auparavant. Les chercheurs espèrent continuer à améliorer son fonctionnement, pour qu'il puisse tirer profit au maximum de l'énergie solaire. Sun is the limit.
Source : Berkeley Lab