© Disney
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Attendu pendant plusieurs années, le nouveau film de James Cameron bénéficie, comme son prédécesseur à son époque, des dernières techniques et technologies de l'industrie cinématographique.

Au grand dam de salles de cinéma au Japon, où le matériel de projection a rencontré des difficultés pour diffuser le film lors de ses premiers jours d'exploitation.

Des salles de projection vieillissantes

La diffusion d'un long-métrage au cinéma, et en particulier celle d'un blockbuster, est complexe et coûteuse. En effet, les dispositifs audio et vidéo doivent répondre avec précision aux spécifications soumises par l'industrie. C'est du moins le cas pour les plus gros exploitants comme Pathé-Gaumont. Il faut également être en mesure de « lire » le film lui-même, qui peut peser plusieurs centaines de gigaoctets et demander des débits de données très élevés.

Avatar 2 a besoin d'un dispositif robuste lorsqu'il est projeté comme le souhaitent ses producteurs, à savoir en 3D et jusqu'à 48 images par seconde. Mais il se trouve qu'au Japon, de nombreuses salles de cinéma ne disposent pas d'un tel équipement. En effet, l'industrie cinématographique japonaise souffre de lenteur et n'est pas en mesure de moderniser ses cabines de projection. Ainsi, le dernier film de James Cameron aurait provoqué plantages et problèmes techniques dans tout le pays.

Des séances brusquement annulées

Les causes précises des problèmes rencontrés au Japon ne sont pas encore claires. De plus, aucun des acteurs et exploitants comme Disney n'a encore fait de commentaire. Mais depuis la sortie du film, de nombreux cinémas ont été contraints d'annuler brutalement leurs projections, provoquant la colère des spectateurs sur les réseaux sociaux.

Ces difficultés interviennent alors qu'Avatar 2, l'un des films les plus coûteux de l'histoire du cinéma, enregistre des recettes inférieures aux attentes, malgré un démarrage plutôt remarquable au box-office. Cela n'est sûrement non plus du goût de Disney, dont le cours des actions a déjà chuté de 45 % en 2022.

Ce n'est pourtant pas le premier film à sortir en 48 images par seconde. Peter Jackson s'y était déjà essayé avec sa trilogie du Hobbit, sortie entre 2012 et 2014. Alors très loin de convaincre le public et les professionnels, le format n'a pas été popularisé dans la décennie qui a suivi. Ironiquement, un cinéma de Nagoya a réussi à contourner le problème rencontré avec Avatar 2 en le projetant en… 24 images par seconde.