© Shuterstock
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Il ne sera bientôt plus possible d'obtenir un pense-bête lorsque l'on rentre chez soi pour sortir les poubelles.

Google vient de faire le ménage dans les fonctionnalités associées aux rappels et supprime deux outils d'une seule traite.

Les rappels géo-localisés disparaissent subitement, sans vraie solution de remplacement

Il ne sera donc bientôt plus possible de créer des rappels géo-localisés depuis l'assistant vocal Google Assistant. Ces derniers pouvaient utiliser la position de l'utilisateur pour s'afficher en fonction d'un lieu défini. Par exemple, il était possible d'afficher une liste de courses une fois arrivé dans son supermarché favori ou encore d'obtenir la liste de ses tâches à faire une fois arrivé au bureau.

Google a prévenu ses utilisateurs via une notification que cette possibilité, pourtant bien pratique au quotidien, allait s'arrêter. La firme ne donne aucune explication mais renvoie sur la création de routines pour remplacer la géo-localisation. On avoue ne pas bien comprendre la logique derrière cette suggestion bien plus rigide.

Le partage des rappels également supprimé

Google va également retirer la possibilité de partager des rappels avec d'autres utilisateurs. Visiblement, cette fonctionnalité semble méconnue et peu pratique à mettre en œuvre. Il faut en effet que les personnes destinataires de ces rappels soient intégrées dans un groupe familial Google ou partagent un même appareil Google Assistant, comme une enceinte connectée Google Nest Audio par exemple.

Google propose aujourd'hui plusieurs manières de créer des rappels, à la fois dans Google Agenda ou via l'application Google Keep, synchronisés entre les différents appareils. Cependant, la marque – à l'instar de ses nombreuses tentatives de s'imposer dans le domaine de la messagerie instantanée – ne semble pas avoir de stratégie claire avec une application unique entre tous les services. Les rappels géo-localisés pourraient donc avoir fait les frais de ce manque de vision unifiée, au détriment des utilisateurs.

Source : Ars Technica