Après plusieurs reports l'agence spatiale européenne (l'ESA) avait finalement récemment confirmé le lancement de Galileo Sat-5 et 6. Testés une dernière fois lundi, encapsulés mardi, puis arrimés mercredi à une fusée Soyouz, ils devaient décoller du spatioport européen de Kourou, en Guyane française, ce jeudi 21 août à 12 h 31 en temps universel (soit 14 h 31 en France métropolitaine). Finalement en raison de « conditions météorologiques défavorables », ils seront lancés plus tard « en fonction de l'évolution des conditions météorologiques ». Ils seront quoi qu'il en soit mis sur orbite 3 heures, 47 minutes et 57 secondes après le décollage, lorsqu'ils auront atteint leur altitude finale de 23 500 km (orbite terrestre moyenne, circulaire mais pas géostationnaire).
6 satellites en 2014 puis 18 pour la mise en service en 2015
Ces deux premiers satellites qualifiés FOC (full operational capability, capacité opérationnelle complète) complèteront quatre premiers satellites IOV (in-orbit validation) lancés par paires en octobre 2011 et octobre 2012. Douze unités supplémentaires les rejoindront courant 2015, à raison de quatre satellites par lancement sur trois fusées Ariane 5.Ces 18 premiers satellites seront alors rapidement mis en service et permettront de déterminer des positions de manière autonome, indépendamment des systèmes de positionnement par satellites (GNSS) américain et russe, GPS et Glonass. Des satellites supplémentaires seront encore lancés jusqu'en 2018 et amélioreront la précision jusqu'à ce que 27 des 30 satellites (3 de réserve) soient opérationnels.
À terme Galileo offrira aux civils une précision horizontale inférieure à 4 m, et à certains professionnels une précision inférieure à 1 m, pouvant même descendre en dessous des 10 cm avec l'aide de stations terrestres. À titre de comparaison, le GPS américain atteint respectivement 20 et 5 m.
On pourra assister en direct au lancement de la fusée Soyouz sur une page du site Internet de l'ESA.
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