Suite au report jeudi dernier, les deux nouveaux satellites Galileo ont finalement décollé vendredi à 14 h 27, heure française. Arianespace s'est d'abord félicitée dans un premier communiqué du succès du lancement : le décollage puis le vol du Soyuz se sont déroulés comme prévu jusqu'à la séparation de « Doresa » et « Milena » 3 heures et 48 minutes plus tard.
Mais quelques minutes plus tard Arianespace découvrait une anomalie dans la mise en orbite des deux premiers satellites FOC du futur système de positionnement par satellite (GNSS) européen. Les satellites sont sur une orbite elliptique d'une excentricité de 0,23, à une altitude moyenne de 26 200 km et à 49,8 degrés, au lieu de l'orbite circulaire de 29 900 km à 55 degrés prévue.
Le dernier étage de la fusée et les deux satellites sont en position stable et ne présentent aucun risque pour les populations au sol. Les satellites disposent de moteurs qui permettent de rétablir leur orbite, mais le carburant ergol est une ressource limitée qui détermine la durée de vie d'un tel astre, et les acteurs n'ont pas encore décidé ou révélé ce qu'ils vont faire.