La Ray Super Remote prend le parti d'adopter les principes esthétiques et ergonomiques des smartphones. Elle s'articule ainsi quasi exclusivement autour d'un écran tactile capacitif, d'une diagonale de 4,8 pouces et d'une définition étonnante de 1120 x 480 pixels (soit un ratio de 21:9).
L'écran de la Harmony Ultimate ne mesure que 2,4 pouces, mais pour son dernier vaisseau amiral Logitech a quant à lui pris le parti de maintenir de vrais boutons, qui permettent d'utiliser les fonctions principales au toucher. La super télécommande s'en tient au strict minimum, il n'y a des boutons que pour le réglage du volume.
L'essentiel des fonctionnalités de la télécommande de Ray dépendent donc de son logiciel maison, animé par un processeur à deux cœurs ARM Cortex-A9 à 1 GHz associé à 1 Go de mémoire vive DDR3 et à 8 Go de mémoire interne.
Le produit, pour commencer, présente l'avantage d'être autonome. On le configure directement par le biais de l'interface, sans recourir à une procédure de paramétrage déporté (sur ordinateur), comme c'est le cas avec la plupart des Logitech Harmony. Le second avantage c'est que la Super Remote mérite vraiment son titre de télécommande universelle : elle embarque une connectivité infrarouge (avec 7 LED portant à 10 m sur 180°) mais aussi du ZigBee, du Bluetooth 4.0 et du Wi-Fi 802.11n, et d'une base de données de 200 000 appareils de 1 200 marques.
On peut télécommander ses équipements audiovisuels (téléviseur, décodeur, amplificateur, lecteur de Blu-ray...) avec de simples boutons virtuels, mais on dispose aussi d'un moteur de recherches et d'un programme télévisé, avec lesquels on peut automatiser certaines opérations (enregistrement) et déclencher des séquences de commandes en toute transparence. Avec le Wi-Fi et le ZigBee, on pourra aussi télécommander son installation domotique, ses éclairages, ses ouvrants, etc.
La télécommande universelle Ray Super Remote est dès à présent en précommande aux États-Unis, au prix de 200 dollars. Aucune information n'a été communiquée quant à l'Europe, mais les décodeurs de certains FAI français sont référencés, sans qu'on sache s'ils proviennent de l'achat d'une base de données complète ou s'ils présagent d'un lancement prochain en France.
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