Stand d'Horizon Robotics au CES 2020 // © Horizon Robotics via TechCrunch
Stand d'Horizon Robotics au CES 2020 // © Horizon Robotics via TechCrunch

Spécialisé dans les puces dédiées à l'IA et aux véhicules autonomes, le Chinois Horizon Robotics est en pleine levée de fonds, avec un objectif global de 700 millions de dollars pour mieux se frotter à NVIDIA… son principal concurrent occidental.

Ce n'est plus un secret depuis depuis longtemps, l'hostilité de l'administration Trump à l'égard de la Chine sur le plan commercial aura poussé les entreprises technologiques chinoises à se développer à marche forcée pour pallier les technologies américaines. Parmi ces firmes, Horizon Robotics, qui cherche à mieux s'armer pour concurrencer NVIDIA avec ses solutions sino-chinoises pour l'IA et la voiture autonome.

Cela passe dans un premier temps par une importante levée de fonds, avec 700 millions de dollars que la marque veut lever auprès de ses investisseurs. On apprenait cette semaine de TechCrunch que sur cette somme totale, 150 millions de dollars ont d'ores et déjà été sécurisés.

Horizon Robotics veut faire gonfler sa valorisation

Comme l'indique TechCrunch, ces 150 millions de dollars proviennent pour l'instant de trois fonds d'investissements : 5Y Capital (anciennement Morningside Venture Capital), Hillhouse Capital et Capital Today. De manière plus minoritaire, le Chinois Guotai Junan international et le Coréen KTB Network ont aussi participé à cette troisième levée de fonds pour Horizon Robotics.

Le groupe a en effet déjà procédé à deux levées de fonds depuis sa création. Une première fin 2017 qui lui avait permis de sécuriser 100 millions de dollars et une seconde il y a moins de deux ans pour 600 millions de dollars. C'est à l'issue de cette seconde levée qu'Horizon Robotics avait été valorisé à hauteur de 3 milliards de dollars.

NVIDIA dans le viseur

Avec cette nouvelle levée de capitaux, Horizon Robotics souhaite en premier lieu hâter le développement et la commercialisation de ses puces dédiées aux véhicules autonomes et aux solutions de conduite assistée. Le groupe vise par ailleurs à bâtir un écosystème ouvert pour ses partenaires industriels, note TechCrunch.

Comme le rappelle le média américain, la Chine était encore récemment très dépendante des technologies conçues par les groupes de la Silicon Valley sur le terrain de la voiture autonome. L'apparition sur le marché de start-ups locales comme Horizon Robotics et Black Sesame Technologies aura été salvatrice, au même titre que les recherches et investissements colossaux du géant Huawei sur ce terrain. D'après Horizon, la liste de ses principaux partenaires et clients inclue déjà quelques grands noms comme Audi, Bosch, Continental, ou encore les Chinois SAIC Motor et BYD.

Source : TechCrunch