La société française Technicolor envisage sa mise en vente

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 19 novembre 2018 à 15h02
Technicolor
Ryan J. Thompson / Shutterstock.com

En difficulté, la société française Technicolor (ex-Thomson) envisage une mise en vente totale ou partielle, après avoir cédé son activité de brevets il y a quelques mois.

Vendredi est parvenue aux oreilles de l'agence Reuters l'information selon laquelle Technicolor, anciennement Thomson, envisageait plusieurs options en vue de son rachat partiel ou total.

Technicolor voit sa valeur plonger en bourse depuis deux ans

L'entreprise française d'image et de vidéo numériques, basée à Issy-les-Moulineaux, est sérieusement menacée en raison des difficultés de sa division « Maison connectée » touchée par l'augmentation du prix des puces mémoires. Cette division, qui produit des boîtiers de connexion, a rapporté 1 milliard d'euros au chiffre d'affaires du premier semestre 2018 de la société, sur les 1,77 milliard d'euros générés.

Si les sources, qui ont tenu à préserver leur anonymat, ont avancé qu'un accord n'était pas encore certain, il est évident que Technicolor, qui revendique une légère augmentation de son chiffre d'affaires par rapport à l'an dernier, traverse une très mauvaise passe. Sa valorisation a plongé à 503 millions d'euros, et son action a chuté de plus de 55% depuis le début de l'année, alors même qu'elle avait déjà perdu 44% de sa valeur en 2017. Ce lundi matin, son cours était en très forte baisse à Paris.

Technicolor discute depuis plusieurs mois avec des groupes de capital-investissement comme le Bostonien Bain Capital, qui est déjà intervenu dans de grandes enseignes comme Toys ''R'' Us, Burger King, Maisons du Monde ou Domino's Pizza. L'entreprise française avait déjà cédé, en mars dernier, son activité de brevets à l'Américain InterDigital pour 419,5 millions d'euros.
Alexandre Boero
Par Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu

Journaliste, responsable de l'actualité de Clubic – Sensible à la cybersécurité, aux télécoms, à l'IA, à l'économie de la Tech, aux réseaux sociaux ou encore aux services en ligne. En soutien direct du rédacteur en chef, je suis aussi le reporter et le vidéaste de la bande. Journaliste de formation, j'ai fait mes gammes à l'EJCAM, école reconnue par la profession, où j'ai bouclé mon Master avec une mention « Bien » et un mémoire sur les médias en poche.

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Commentaires (2)
bmustang

Tout ça pour en arriver là! Alors que le patron a augmenté son salaire de 30 ou 40%
HONTE A LUI

eric35420

Je ne vois pas trop le rapport avec l’augmentation du salaire du patron c’est pas cela qui va résoudre ce problème… Ce n’est pas ça qui va sceller l’avenir de cette belle entreprise non plus. Même si je suis d’accord que d’un point de vue éthique c’est totalement mauvais. Certains salariés et syndicats devraient aussi se remettre en question ils ne font que demander des augmentations de salaire et des grèves à tout bout de champs alors que leur entreprise va mal. Je crois que l’effort devrait être demandé à tous (salariés, syndicats, comme patron). Pour avoir vu leur grille de salaire ils ne sont pas à plaindre, la plupart des salariés de mon entreprise sont payés moins cher que le plus bas salaire chez eux

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