A en croire les faits, relatés dans le quotidien régional La Montagne, en conséquence des appels répétés d'une cliente appelée Marie S., l'opérateur téléphonique a donc ajouté cette mention aux coordonnées de la cliente. Ensuite, le fichier a été transmis aux Pages jaunes dans son édition Web et papier.
Après une petite enquête, les Pages jaunes expliquent qu'elles n'ont fait que recopier les coordonnées. De même, le service confie que c'est l'opérateur Free qui a bien communiqué une liste de noms comportant cette mention. Du coup, les deux sociétés ont été condamnées à verser solidairement une somme dont le montant s'élèverait à plusieurs milliers d'euros.
L'histoire ferait quelque peu rire si elle ne se répétait pas. Déjà en mai dernier, c'est le FAI Orange qui avait été condamné pour un mot de passe raciste. Un habitant de Gironde d'origine marocaine s'était vu affublé du code d'accès « salearabe » alors qu'il rencontrait des soucis de connexion Internet. Orange avait alors tenté de régler l'affaire à l'amiable en dédommageant le client avec 80 euros et trois mois d'abonnement gratuits...
La justice avait finalement décidé de condamner le FAI à 500 euros d'amendes et 8.000 euros en dommages et intérêts. Dans cette affaire de « blonde », on peut penser que, cette fois-ci, la condamnation soit de la même nature.
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