On savait déjà qu'Instagram servait à débusquer les dealers de drogue en Australie, mais on sait désormais que la police de New York peut l'utiliser pour démanteler des trafics d'armes. C'est ce que démontre une affaire, révélée cette semaine par le New York Daily News, qui a débouché sur une saisie historique d'armes vendues au marché noir.
L'enquête avait commencé avec la découverte, sur Instagram, de photos d'armes et liasses de billets conséquentes, postées par un internaute du nom de Matthew Best. L'homme de 26 ans, résidant à Brooklyn, faisait également des allusions à la revente des armes. Il n'en a pas fallu plus à la police pour s'intéresser à son cas, et enquêter sur lui : lorsque les forces de l'ordre ont découvert qu'il trempait effectivement dans un trafic d'armes, une mission d'infiltration a été mise en place, ainsi qu'une mise sur écoute de l'un des complices de Best.
Un policier infiltré a assisté à plusieurs ventes d'armes sous le manteau, et a pu identifier plusieurs vendeurs. A partir du 2 août, 19 arrestations ont eu lieu et plus de 250 armes à feu ont été saisies : il s'agit de la plus grande opération de ce type dans la ville de New York. Histoire de boucler la boucle, le NYPD a tweeté cette photo lors de la présentation officielle de la saisie, lundi dernier.